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Il est arrivé avec à peine un quart d’heure de retard. Bronzé et souriant. Absolument comme si le chaos politique extérieur n’existait pas. Le premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, venait tout juste de quitter l’Elysée, lundi 6 octobre à 17 h 15, lesté de la mission quasi impossible de « mener d’ici à mercredi soir d’ultimes négociations » pour tenter de composer un gouvernement de la dernière chance, mais Emmanuel Macron affichait pour sa part un air dégagé. « Rayonnant », assurent même deux des convives de cette curieuse fin d’après-midi. Comme si les appels à la démission venus de l’extrême gauche et de l’extrême droite n’avaient pas franchi les murs de pierre de l’Elysée.

Rachida Dati était déjà là. Seule à jouer encore, avec cette audace spectaculaire qui ne la quitte jamais, son rôle de ministre de la culture dans un gouvernement qui n’existe plus, pourtant, que pour expédier les affaires courantes. La politique est parfois un art de la dissimulation et comme elle, Emmanuel Macron a du métier. Lundi, donc, le chef de l’Etat avait décidé de quitter le brouhaha inquiétant du dehors pour… remettre une série de décorations.

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10 commentaires

  1. Antoine R. Petit le

    La politique française paraît plus instable que jamais. Comment cette situation impactera-t-elle l’économie et les secteurs comme le minier ?

  2. Sophie Robert le

    Un article fascinant sur la résilience politique. Comment Macron arrive à garder son calme malgré les tensions actuelles ?

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