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La multinationale espagnole des télécommunications Telefonica a annoncé, lundi 22 décembre, la mise en œuvre d’un vaste plan social prévoyant « environ 5 500 départs » en Espagne. Ces suppressions de postes concerneront les sept filiales de l’opérateur historique et ont été arrêtées à l’issue d’un peu moins d’un mois de négociations avec les organisations syndicales.
Dans un communiqué transmis à la Commission nationale espagnole du marché des valeurs (CNMV), le gendarme boursier du pays, le groupe précise qu’« un accord a été conclu avec les syndicats (…) en vue de la mise en œuvre de plans de départs volontaires, qui devraient concerner environ 5 500 salariés ». Telefonica chiffre le coût de cette restructuration à « environ 2,5 milliards d’euros avant impôts », un montant significatif pour un groupe engagé depuis plusieurs années dans une profonde transformation de son modèle économique.
Les syndicats, pour leur part, avancent des chiffres légèrement inférieurs. L’Union générale des travailleurs (UGT), l’un des trois syndicats signataires de l’accord aux côtés des Commissions ouvrières (CCOO) et de Sumados-Fetico, évoque un minimum de 4 525 départs. Ce volume représente déjà plus d’un quart des effectifs concernés en Espagne, dans le cadre de départs volontaires assortis de dispositifs de préretraite anticipée.
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9 commentaires
2,5 milliards d’euros pour une restructuration, c’est un montant colossal. Est-ce vraiment nécessaire ?
Cela reflète peut-être la gravité de la situation financière du groupe, malgré leurs efforts de modernisation.
Je me demande comment Telefonica compte compenser ces pertes de postes à moyen terme avec ses nouveaux modèles économiques.
Ce plan de départs massifs chez Telefonica semble être une mesure drastique, mais était-elle réellement évitable ?
C’est effectivement un choix difficile, surtout dans un contexte économique déjà tendu.
Les entreprises du secteur doivent s’adapter pour survivre, mais à quel prix humain ?
Une telle restructuration montre à quel point le secteur des télécommunications est en pleine mutation.
Les syndicats donnent des chiffres légèrement différents, ce qui n’aidant probablement pas à apaiser les tensions.
C’est vrai, ces désaccords peuvent compliquer encore plus les négociations.