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La tête entièrement rasée, à 8 ans, en guise de sanction. Sur les images révélées par FranceInfo, mardi 9 décembre, on voit un petit garçon torse nu, recroquevillé, tandis qu’une éducatrice, tondeuse électrique à la main, le dépouille de sa tignasse brune. Des images qui ont conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête, le jour même, pour « violences volontaires sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité ».
La scène se déroule en février, au foyer Jenner, dans le 13e arrondissement de Paris, un établissement géré par l’association Jean-Cotxet, qui accueille des mineurs confiés à la protection de l’enfance. Filmée par un autre éducateur, la vidéo a été partagée sur un groupe WhatsApp d’éducateurs professionnels.
Lorsque la vidéo du jeune garçon est diffusée sur ce fil de discussion, auquel FranceInfo a aussi eu accès, incompréhension et indignation fusent. « Vous êtes fous. On est en plein hiver, il va avoir super froid », réagit un participant, tandis qu’un autre écrit : « Si c’est pas une blague, c’est très très grave. » A un collègue qui lui demande s’il s’agissait d’une demande de l’enfant, l’une des éducatrices répond : « C’est une sanction. »
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11 commentaires
Je me demande si l’enquête permettra de découvrir d’autres cas similaires dans cet établissement. C’est inacceptable.
Ce genre de sanction brutale semble être un problème systémique dans certains foyers. Il faut repenser entièrement l’approche éducative.
C’est exactement ce qu’il faut changer, ces méthodes sont dépassées et nocives.
Raser les cheveux d’un enfant en guise de sanction est une pratique archaïque. Heureusement, la justice semble déterminée à agir.
Voir une éducatrice utiliser une tondeuse comme arme est tout simplement révoltant. Où est la professionnalisme ?
C’est une question que beaucoup doivent se poser après ces images.
C’est choquant de voir de telles images, surtout envers un enfant aussi jeune. J’espère que cette enquête mènera à des conséquences pour les responsables.
Comment peut-on juste tolérer un tel acte de la part de professionnels ?
Totalement d’accord, la violence envers les enfants doit être sévèrement punie.
Cet incident soulève des questions sur le contrôle et la formation des éducateurs. Des mesures doivent être prises rapidement.
Absolument, c’est une affaire qui ne doit pas être négligée.