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L’infiltration de membres radicaux, notamment de l’organisation Etat islamique (EI), au sein des nouvelles forces de sécurité syriennes pose un défi majeur à la coopération antiterroriste entre la coalition internationale anti-EI et les autorités de Damas. Samedi 13 décembre, un homme affilié à l’EI s’est introduit dans une réunion entre des membres de la coalition internationale et des officiers du commandement de sécurité du désert de la Badiya, à Palmyre, dans la province de Homs (centre), et a ouvert le feu, tuant deux soldats américains et un civil américain travaillant comme interprète, a indiqué le ministère de l’intérieur syrien, dans un communiqué, dimanche.
Trois autres soldats américains ont été blessés dans cette attaque, selon le commandement central américain pour le Moyen-Orient (Centcom), et ont été évacués vers la base d’Al-Tanf, dans le sud du pays, où sont déployées des troupes américaines. Selon l’agence officielle syrienne Sana, « deux membres des forces de sécurité syriennes » ont été également blessés dans ces tirs. Le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, a précisé que l’assaillant avait été abattu par les « forces partenaires ».
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14 commentaires
Cet incident souligne l’importance de la vigilance face aux menaces terroristes en Syrie. Les attaques contre les coalitions internationales montrent que le combat n’est pas terminé.
Effectivement, chaque infiltration djihadiste dans les forces syriennes est un échec pour la sécurité régionale.
La coopération entre la coalition internationale et les autorités syriennes est essentielle, mais ces incidents la rendent plus fragile.
C’est un défi de taille, car la confiance est fragile et les erreurs peuvent coûter très cher.
La situation en Syrie demeure complexe, surtout avec l’infiltration de djihadistes dans les forces de sécurité. Comment garantir la paix dans la région si les cellules terroristes persistent?
La coopération internationale reste cruciale pour contrer ces infiltrations. Mais les défis logistiques et politiques sont immenses.
C’est un vrai casse-tête : comment traquer des cellules dormantes au sein même des forces censées protéger le pays ?
Cette attaque montre que la menace terroriste en Syrie est toujours réelle et qu’il faut redoubler d’efforts pour la contrer efficacement.
Un homme affilié à l’EI s’infiltre dans une réunion anti-terroriste et ouvre le feu. Ironie tragique, mais surtout preuve de l’incompétence des forces de sécurité locales.
C’est atterrant. Comment peut-on laisser des terroristes infiltrer des réunions sensées les éliminer ?
Comment éviter de tels drames à l’avenir ? Des mesures strictes de vérification d’identité et de surveillance doivent être mises en place.
C’est une évidence, mais leur application sur le terrain reste une gageure, surtout avec les moyens limités.
La mort de trois Américains dans cette attaque rappelle les dangers persistants en Syrie. Espérons que cela ne décourage pas la coopération internationale contre l’EI.
C’est un risque permanent dans ce contexte, mais abandonner signifierait laisser le terrain libre aux terroristes.