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Deux mois après l’entrée en vigueur d’une taxe douanière massue de 39 % sur de nombreux produits suisses d’exportation, les entreprises helvétiques touchées réagissent en ordre dispersé.
18 commentaires
Les taxes douanières sont toujours un mauvais signe pour les relations commerciales internationales. Espérons que cela ne durera pas.
Les négociations vont probablement prendre du temps avant toute résolution.
Cette mesure va sans doute pousser les entreprises suisses à chercher des débouchés ailleurs. L’Asie pourrait être une option.
Effectivement, mais les coûts logistiques pourraient réduire leurs marges.
Je ne comprends pas pourquoi imposer une telle taxe sur des produits helvétiques de qualité reconnue mondialement. Quelle logique économique?
C’est plus politique qu’économique, probablement.
Les taxes américaines de 39% sur les exportations suisses vont-elles vraiment aider la balance commerciale des États-Unis, ou cela va-t-il nuire aux deux économies?
C’est une mesure protectionniste qui pourrait déclencher une guerre commerciale, non?
Les entreprises suisses affectées par cette taxe devraient peut-être envisager de relocaliser une partie de leur production aux États-Unis.
Mais cela augmenterait drastiquement leurs coûts de production et d’exploitation.
Les importations américaines pourraient augmenter si les prix suisses deviennent prohibitifs, mais les consommateurs paieront le prix fort.
C’est toujours les citoyens qui trinquent, à la fin.
Est-ce que cette taxe massive pourrait amener la Suisse à adopter des mesures de rétorsion? Cela créerait une escalade dangereuse.
La Suisse privilégie généralement les solutions diplomatiques, mais jusqu’où iront les États-Unis?
Je suis surpris que les consommateurs américains ne protestent pas davantage avec des prix qui pourraient déclarer à cause de cette taxe.
Ils ne connaissent peut-être pas l’origine des produits qu’ils achètent.
L’industrie suisse subit de plein fouet cette taxe, mais les alternatives pour contourner le problème sont peu nombreuses.
Peut-être devraient-ils renforcer leurs partenariats avec d’autres pays comme l’UE.