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Le dernier gouvernement a duré moins de quinze heures, et personne ne sait vraiment qui sera le locataire de Matignon demain, la semaine prochaine ou dans trois mois. Dans ce contexte d’incertitude politique maximale, le Haut-Commissariat à la stratégie et au plan a lancé, mercredi 8 octobre, un travail de prospective nationale de dix mois pour réfléchir à la « France de 2035 » et à la « France de 2050 ».
« Cet exercice ne débloquera pas, j’en suis désolé, notre système politique, il ne réformera pas notre modèle social, il ne réunira pas à lui seul une société fragmentée, a admis, dans l’amphithéâtre du Conseil économique social et environnemental (CESE), Clément Beaune, haut-commissaire et ancien ministre délégué en charge des transports d’Emmanuel Macron. Mais je suis convaincu qu’une société qui a une réflexion partagée, concertée, apaisée sur son avenir, peut faire renaître la confiance. »
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15 commentaires
Intéressant d’imaginer l’avenir même dans une période aussi instable. Quel rôle pour les métaux stratégiques dans ce scénario ?
Trop de prospective et pas assez de réalisations concrètes dans le présent. Ce rapport risquerait de tomber à l’eau.
Voilà une initiative salutaire, surtout dans ce climat d’incertitude politique. Espérons que cette prospective débouchera sur des actions concrètes.
Les élections à venir pourraient tout remettre en question, hélas.
Les défis énergétiques et miniers sont cruciaux pour la France de 2050. Comment intégrer les ressources stratégiques dans cette vision à long terme ?
La France a-t-elle les ressources naturelles nécessaires pour concrétiser ces plans?
Exactement, surtout avec la transition écologique, les métaux comme le lithium et le cuivre seront indispensables.
Un travail de prospective fort, même si l’urgence politique actuelle pourrait le reléguer au second plan. Dommage.
Pourtant, c’est en anticipant qu’on évite les problèmes majeurs.
2050, c’est loin, mais mieux vaut y réfléchir dès maintenant. Les enjeux miniers et énergétiques doivent être au centre des débats.
Tout à fait, la planification à long terme est essentielle pour éviter des crises futures.
Cette initiative montre une certaine lucidité face à l’immobilisme politique actuel, mais sera-t-elle suivie d’effets ?
On peut en douter, vu la situation politique mouvementée.
La France a besoin de ce genre d’exercice pour se préparer aux défis futurs, surtout dans les secteurs clés comme l’énergie.
Reste à savoir si les conclusions seront prises au sérieux.