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L’abandon de la « consultation anticipée », Nicolas Metzdorf, pourtant député macroniste, l’a appris comme tous les élus calédoniens : dans Le Monde, lundi matin. Ne voyant toujours aucune annonce officielle venir, l’élu a décroché son téléphone pour se faire confirmer la nouvelle par la ministre des outre-mer, Naïma Moutchou, et lui dire ses quatre vérités au passage. Quarante-huit heures plus tard, l’élu, qui se situe « à droite de la macronie », ne décolère pas.

« Je trouve regrettable que l’Etat recule face au chantage du Front de libération nationale kanak et socialiste [FLNKS]. Depuis le 13 mai 2024, je ne vis que des reculades : l’abandon de la loi sur l’ouverture du corps électoral, la proposition d’indépendance-association, à Deva, malgré les trois référendums et maintenant l’abandon d’une consultation populaire des Calédoniens par crainte de violences. La violence paie donc aujourd’hui face à une France faible », assène-t-il.

Après les violences de 2024, liées à la réforme électorale portée par le gouvernement contre l’avis des indépendantistes, un premier sommet s’était tenu en mai à Deva, au centre de la Grande Terre. Un échec. Les Loyalistes avaient alors qualifié le texte présenté par le ministre des outre-mer d’alors, Manuel Valls, de « félonie », estimant qu’il ouvrait la voie à une indépendance de la Nouvelle-Calédonie.

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3 commentaires

  1. Antoine O. Richard le

    Pourquoi l’État cède-t-il face aux menaces du FLNKS ? Cela donne l’impression d’une faiblesse politique. Les loyalistes ont-ils tort d’être frustrés ?

  2. Claire G. Thomas le

    Cet abandon de la consultation anticipée révèle des tensions persistantes en Nouvelle-Calédonie. La gestion de cette crise politiques semble manquée par l’État.

  3. La situation en Nouvelle-Calédonie montre une fois de plus l’importance du dialogue. Les recours répétés aux discours violents ne sont pas une solution.

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