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Totalement inconnue du grand public, Brevo vient d’entrer dans le cercle restreint de la trentaine d’entreprises technologiques françaises désignées comme « licorne », c’est-à-dire valorisées à plus de 1 milliard d’euros. Anciennement connue sous le nom de Sendinblue, fondée en 2007, la société spécialisée dans la gestion numérique de la relation clients n’est plus vraiment ce que l’on pourrait appeler une start-up, mais a démontré la capacité de la France à produire des champions européens, à ambition mondiale.

Pour preuve, elle vient de réussir un nouveau tour de table de 500 millions d’euros, mené par les fonds américain General Atlantic et britannique Oakley Capital (qui prennent respectivement 25 % des parts de la compagnie). Au terme de cette opération, Armand Thiberge, dirigeant fondateur de la société, et ses équipes restent majoritaires avec 26 % des parts, tandis que Bpifrance et Bridgepoint, qui étaient déjà actionnaires, se partagent les 24 % restants. Sa dernière levée de fonds majeure, en 2020, avait permis de réunir 140 millions d’euros. Le fonds Partech, qui y avait participé, a désormais retiré ses billes.

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7 commentaires

  1. Une licorne française de plus, c’est une bonne nouvelle pour l’écosystème tech. Il est rassurant de voir que la France peut rivaliser avec les géants internationaux.

    • Marie Q. Richard le

      Oui, et cette levée de fonds confirme que les investisseurs croient en leur potentiel. Cela peut donner des idées à d’autres startups françaises.

  2. 500 millions d’euros, c’est impressionnant, mais je me demande si cette valorisation est vraiment justifiée par le secteur des services numériques. La concurrence est féroce, et les marges peuvent être serrées.

  3. Chloé Bernard le

    Brevo n’est plus une start-up, mais une entreprise mature. Que va-t-elle faire de ce milliard d’euros ? Expansion, acquisition, ou innovation ?

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