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Le premier ministre irakien, Mohammed Chia Al-Soudani, a revendiqué, mercredi 12 novembre au soir, la victoire aux élections législatives. Sa liste, la Coalition pour la reconstruction et le développement, est arrivée en tête du scrutin, avec 1,3 million des 12 millions de suffrages exprimés, selon les résultats partiels annoncés mercredi par la commission électorale. Il obtiendrait environ 45 sièges sur les 329 qui composent l’assemblée, selon les projections de médias irakiens. Cette course en tête confirme la popularité dont jouit le chef du gouvernement après trois ans de mandat, durant lesquels il a tenu l’Irak à l’écart des conflits régionaux et a lancé de vastes chantiers de reconstruction.

De longs pourparlers s’annoncent avec les autres formations chiites, ainsi que les partis sunnites et kurdes, pour former un gouvernement. M. Al-Soudani est loin d’être assuré de parvenir à bâtir une coalition gouvernementale majoritaire lui permettant de décrocher un second mandat. Depuis la chute de l’ancien dictateur Saddam Hussein en 2003, seul l’ex-premier ministre, Nouri Al-Maliki, a été reconduit à son poste (2006-2014). Lors des précédents scrutins, le parti arrivé en tête n’est pas toujours parvenu à imposer son candidat, comme l’a appris, à ses dépens, aux législatives de 2021, le chef populiste chiite Moqtada Al-Sadr, qui a échoué à former une coalition majoritaire au terme d’une épreuve de force avec ses rivaux chiites.

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13 commentaires

  1. Depuis 2003, peu de Premiers ministres ont réussi à se maintenir au pouvoir. Al-Soudani a-t-il les moyens de briser cette tendance ?

  2. Pierre Bernard le

    Un scrutin serré où la popularité d’un Premier ministre ne suffit pas à assurer sa reconduction. La politique irakienne reste imprévisible.

  3. La victoire en voix ne garantit pas la victoire en sièges. Ces élections montrent une fois de plus la fragmentation du paysage politique irakien.

  4. Des promesses de reconstruction et une gestion prudente des conflits régionaux : des atouts pour Al-Soudani, mais est-ce suffisant pour gagner les alliances nécessaires ?

  5. Antoine Dubois le

    La popularité d’Al-Soudani est indéniable, mais former une coalition pourrait être un véritable défi. Espérons que les négociations aboutiront à un gouvernement stable.

  6. Tout dépendra des alliances qu’il saura nouer. Les autres formations chiites seront-elles prêtes à lui accorder leur soutien ?

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