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Guerre contre le trafic de drogue ou intérêt pour les réserves pétrolières du Venezuela ? Après les frappes sur des bateaux désignés par les Etats-Unis comme des narcotraficants, le président américain, Donald Trump, a lancé, samedi 29 novembre, un avertissement selon lequel l’espace aérien du Venezuela devait être considéré comme « entièrement fermé », déclenchant l’ire de Caracas, qui parle de « menace colonialiste » et « d’acte hostile ». Cette déclaration intervient alors que l’administration Trump, dans sa lutte contre les cartels de la drogue, intensifie la pression sur le Venezuela avec un déploiement militaire majeur dans les Caraïbes, incluant le plus grand porte-avions du monde. Donald Trump accuse en particulier le Venezuela d’être un artisan du trafic de drogue qui inonde le marché américain. Caracas dément, et déclare que l’objectif véritable des Etats-Unis est le changement de régime et la mainmise sur les réserves pétrolières du pays.







10 commentaires
La situation au Venezuela est inquiétante. Les déclarations de Trump pourraient mener à une escalade dangereuse, surtout avec la présence militaire dans la région.
C’est vrai, mais le Venezuela a aussi sa part de responsabilité. Son gouvernement doit adopter une position moins conflictuelle.
Les accusations de trafic de drogue pour justifier des actions militaires sont une vieille stratégie. Washington devrait plutôt chercher des solutions diplomatiques.
Malheureusement, la diplomatie n’a jamais été la priorité de Trump. Le Venezuela reste un pion dans sa stratégie géopolitique.
Les tensions entre les États-Unis et le Venezuela s’intensifient, et les enjeux énergétiques semblent jouer un rôle clé. La région caribéenne devient un théâtre géopolitique crucial.
Effectivement, les réserves pétrolières du Venezuela sont un enjeu majeur. Mais la rhétorique autour du trafic de drogue ne cache-t-elle pas d’autres motivations ?
Cette escalade pourrait avoir des conséquences sur les marchés énergétiques. Les investisseurs surveillent de près l’évolution de la situation.
C’est certain, les prix du pétrole pourraient flamber en cas de conflit. Mais les États-Unis ont-ils vraiment besoin de cette crise en ce moment ?
Décider de fermer l’espace aérien vénézuélien est une provocation. Cela n’aidera en rien à résoudre la crise humanitaire et politique du pays.
Tout à fait d’accord. Les sanctions économiques ont déjà fait bien plus de mal au peuple qu’à son gouvernement.