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Le suspense autour de la date des prochaines élections en Haïti toucherait-il bientôt à sa fin ? Les autorités veulent y croire, dans cet Etat caribéen plongé, depuis plusieurs années, dans une crise politique inédite, exacerbée par la présence de bandes criminelles surarmées qui sèment la terreur dans la capitale et dans plusieurs régions du pays. Le Conseil présidentiel de transition (CPT), organe de gouvernance collégial installé à Port-au-Prince en avril 2024, avait, parmi ses objectifs, de rétablir l’ordre et d’organiser cette année des élections générales – les premières depuis 2016 – afin de céder la place, en février 2026, à un président et à un Parlement élus. Mais à mesure que l’échéance approchait, cet horizon devenait de plus en plus improbable.
Le 14 novembre, le Conseil électoral provisoire – structure chargée d’organiser et de superviser les élections – annonçait enfin avoir remis aux dirigeants de transition un calendrier prévisionnel ainsi qu’un projet de décret encadrant le prochain scrutin. « L’exécution du calendrier électoral dépend du respect de certains préalables », soulignait cet organe dans un communiqué. A savoir, « la publication du décret dans les délais », mais aussi « un climat sécuritaire acceptable » et la « disponibilité de moyens financiers » suffisants.
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9 commentaires
Ce report des élections en Haïti montre encore une fois l’ampleur des problèmes du pays. Quand est-ce que la communauté internationale va vraiment agir ?
Les promesses d’aide sont nombreuses, mais les résultats tardent à venir.
La crise en Haïti est profondément enracinée, et les élections ne régleront pas tout du jour au lendemain.
C’est un processus qui demandera des années de reconstruction et de dialogue.
La situation semble désespérée, mais il faut espérer que les élections pourraient contribuer à apaiser la scène politique.
Des élections libres et transparentes pourraient être un premier pas vers la stabilité.
La situation en Haïti est inquiétante, surtout avec cette crise sécuritaire qui bloque les élections. Comment ces élections pourraient-elles se tenir dans un tel contexte ?
Le défi est énorme, d’autant que les gangs contrôlent une grande partie du territoire.
C’est la stabilité qui est en jeu, surtout si les élections sont encore reportées.