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Déjà fragilisé par une succession d’affaires touchant son premier cercle, Pedro Sanchez se retrouve à nouveau sur la défensive. La condamnation, jeudi 20 décembre, du procureur général de l’Etat pour violation du secret judiciaire ouvre un nouveau front politique explosif pour le président du gouvernement espagnol, qui l’avait nommé en 2022 et défendu à plusieurs reprises.
Alvaro Garcia Ortiz, le plus haut magistrat du ministère public, avait comparu six jours début novembre, accusé d’avoir divulgué à la presse un courriel confidentiel sur un entrepreneur lié à une affaire présumée de fraude fiscale et compagnon d’une figure du Parti populaire (PP, droite). Alvaro Garcia Ortiz, qui a nié toute implication, a été condamné par la Cour suprême à 7 200 euros d’amende et à verser 10 000 euros à l’entrepreneur, Alberto Gonzalez Amador, conjoint d’Isabel Diaz Ayuso, présidente conservatrice de la région de Madrid.
Pour l’exécutif, la décision judiciaire sans précédent est un coup de massue. « Le gouvernement doit respecter le verdict, mais aussi dire publiquement que nous ne le partageons pas », a déclaré le ministre de la justice, Félix Bolaños, lors d’une allocution annonçant l’ouverture du processus de nomination du successeur du procureur dans les prochains jours.
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21 commentaires
Un nouveau scandale judiciaire ébranle le gouvernement de Sanchez. Comment réagira la population face à cette nouvelle crise ?
La défiance envers les hommes politiques est déjà élevée. Ces affaires ne feront qu’accentuer ce sentiment.
Cette condamnation risque de rendre les relations entre le ministère public et l’exécutif encore plus tendues. Que feront les uns et les autres ?
Sanchez va devoir marcher sur des œufs, surtout avec la droite prête à en profiter.
Encore une affaire qui montre les tensions entre justice et pouvoir politique en Espagne. L’indépendance judicaire est-elle menacée ?
C’est un sujet sensible, surtout dans un pays qui a connu des périodes de gouvernance très controversées.
Déjà fragilisé par les affaires, Sanchez voit un nouveau scandale éclater. Cela va-t-il affecter sa crédibilité politique ?
Espérons que la justice fera son travail sans pression politique de part et d’autre.
Cela montre clairement une gestion fragile des nominations. La confiance sera difficile à rétablir.
Encore une condamnation qui touche le gouvernement. L’Espagne semble entrer dans une ère de turbulences judiciaires.
Cela rappelle les scandales de la droite dans le passé, mais cette fois, c’est le camp opposé qui est visé.
Sanchez avait défendu Garcia Ortiz, mais doit maintenant composer avec la décision de la Cour suprême.
C’est un dilemme classique : suivre la justice ou protéger ses alliés politiques.
Un nouveau front s’ouvre pour Sanchez alors qu’il tente de stabiliser son gouvernement. Quel impact sur les réformes ?
Avec ces affaires judiciaires, la priorité est désormais de limiter les dégâts politiques.
Cette décision judiciaire sans précédent pourrait-elle rebattre les cartes électorale en Espagne ?
La droite va sans doute tenter d’en tirer profit, mais Sanchez a peut-être encore des cartes en main.
La fraîcheur politique de Sanchez est une fois de plus mise à mal par ces scandales judiciaires. Quels seront les prochains développements ?
L’opposition va User de ce jugement pour affaiblir le gouvernement, surtout à l’approche d’échéances électorales.
La défense acharnée de Sanchez envers Garcia Ortiz semble maintenant compromise par cette décision de justice.
Cela montre l’importance de choisir ses proches avec soin en politique, surtout dans un pays aussi exposé.