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A Tel-Aviv, « enfin l’espoir » d’un retour de tous les otages retenus à Gaza
Sous l’écran géant égrenant les 735 jours depuis les enlèvements, des milliers de personnes réunies à Tel-Aviv samedi avec l’espoir que s’achève le tourment des otages retenus à Gaza. « Mon émotion est immense, il n’y a pas de mots pour la décrire, et avec moi, avec nous, avec tout Israël qui veut les otages à la maison et attend de les voir tous revenir », lance devant la foule Einav Zangauker, mère de l’otage Matan Zangauker, 25 ans.
« Nous ressentons enfin de l’espoir, mais nous ne pouvons pas et ne voulons pas nous arrêter maintenant », abonde Zairo Shachar Mohr Munder. La dépouille de son oncle Abraham Munder, enlevé le 7-Octobre, a été retrouvée par l’armée israélienne en août dans la bande de Gaza. « Tous les otages doivent rentrer chez eux, les vivants comme les morts », enjoint-il lors de cette prise de parole organisée par un collectif de proches d’otages.
Sur le parvis de la place dite des otages dans le cœur de Tel-Aviv, beaucoup portent des T-shirts à l’effigie des otages encore captifs à Gaza et qui pourraient être libérés lundi ou mardi. Donald Trump, « vous êtes entrés dans l’histoire », dit à son tour Efrat Machikawa, nièce de Gadi Moses qui a été relâché après 482 jours de captivité. Les applaudissements fusent.

Quelques drapeaux américains se mélangent à ceux d’Israël sur le parvis. « Witkoff, c’est Witkoff ! », s’enthousiasment certains croyant apercevoir l’émissaire américain. Au nom de Benyamin Nétanyahou, des huées s’élèvent.
16 commentaires
La mention des morts et des vivants dans les discours est poignante. La justice et la mémoire sont-elles assurées pour tous ?
Une question douloureuse qui mérite des réponses claires et transparentes.
Découvrir les dépouilles des otages comme Abraham Munder est un coup dur. Que reste-t-il comme espoir pour les autres ?
C’est une douleur supplémentaire pour les familles, mais ils insistent pour que tous reviennent.
Tel-Aviv se mobilise massivement, preuve que cette cause dépasse les clivages politiques. Tous unis pour les otages.
Oui, face à l’horreur, l’unité semble naturelle.
Les familles d’otages parlent avec une authenticité qui touche tous ceux qui les écoutent. Leur résilience force le respect.
735 jours sans nouvelles directes, c’est inimaginable. L’espoir est un moteur puissant, mais l’attente doit être insoutenable.
Et dire qu’ils doivent vivre avec cette incertitude au quotidien. Neuf humains.
Les messages des émissaires américains soulignent l’impact international de ce drame. Mais quel est le rôle réel des États-Unis dans la libération des otages ?
Une question légitime, surtout après tant de temps.
La foule à Tel-Aviv montre la force du combat pour la libération des otages. Cette pression médiatique est-elle décisive ?
Elle permet de maintenir l’attention sur cette prise d’otages, mais l’action diplomatique reste cruciale.
Comment soutenir concrètement les familles des otages ? Des initiatives locales existent, mais l’engagement international manque peut-être.
Quelle émotion dans les témoignages des familles des otages à Tel-Aviv. Leur courage est un exemple pour tous.
Oui, c’est une situation déchirante, et pourtant, leur détermination reste inébranlable.