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Ce samedi 27 décembre, les Ivoiriens votent pour leurs députés, deux mois après avoir réélu le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, pour un quatrième mandat face à une opposition privée de ses poids lourds.
L’Assemblée nationale renouvelle 255 sièges dont l’opposition, affaiblie et divisée, espère parvenir à en remporter un nombre conséquent. Et ce, afin d’assurer sa survie tant politique que financière, et de peser dans un Hémicycle dominé par le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, avec 165 députés, suivi par les groupes parlementaires Parti démocratique de Côte d’Ivoire (64 députés) et le Parti des peuples africains (18 députés).
La tâche s’annonce ardue tant le parti d’Alassane Ouattara ambitionne de régner sur la vie politique du pays. « L’objectif est la majorité absolue, annonce le ministre de la Jeunesse, Mamadou Touré, également porte-parole adjoint du parti au pouvoir. Nous voulons garder les mêmes sièges et en conquérir de nouveaux. »
Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix présente des candidats dans chacune des circonscriptions, parmi lesquels figurent de nombreux poids lourds. Le premier ministre, Robert Beugré Mambé, le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, et le ministre de la défense – par ailleurs frère cadet du chef de l’Etat –, Téné Birahima Ouattara, se présentent ainsi dans trois communes abidjanaises, respectivement Songon, Yopougon et Abobo.
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15 commentaires
Observons aussi comment les jeunes électeurs vont se comporter lors de ce scrutin.
255 sièges à pourvoir, mais l’opposition a peu de chances face à la machine électorale du parti au pouvoir.
Cette élection pourrait marquer un tournant dans la vie politique ivoirienne.
Le Rassemblement des houphouëtistes semble déterminé à dominer l’Assemblée nationale.
Les défis sont nombreux, mais l’enjeu financier est tout aussi crucial pour l’opposition.
Absolument, les fonds publics disponibles pour les partis influencent leur capacité à agir.
Les élections législatives en Côte d’Ivoire s’annoncent intéressantes, surtout avec une opposition aussi divisée.
Effectivement, cela pourrait donner un avantage au parti au pouvoir.
Mais ne sous-estimons pas la capacité des petits partis à mobiliser leurs bases.
La survie politique de l’opposition dépend désormais de sa capacité à unifier ses rangs.
Un défi considérable dans un contexte aussi polarisé.
Pourquoi les grands partis d’opposition ont-ils échoué à s’unir avant ces élections ?
L’absentéisme pourrait aussi jouer un rôle dans les résultats finaux.
Si Alassane Ouattara remporte la majorité absolue, cela pourrait consolider son pouvoir pour les années à venir.
Certes, mais est-ce une bonne chose pour la démocratie ?