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« Je n’ai plus à craindre les pertes, je peux enfin dormir tranquille ! », s’exclame Zhang Yanbo, cité dans un article du 16 décembre publié sur le portail Sina, site chinois d’information généraliste. Agent d’élevage chez l’industriel Muyuan, l’homme y voit une aubaine après la disparition de son cheptel familial lors de la peste porcine africaine d’août 2018. « L’époque de l’élevage des porcs à l’ancienne est révolue. Maintenant, tout est standardisé et intelligent », enchérit Yang Manman, sa collègue, ex-petite éleveuse aussi, qui peut enfin solder ses dettes.

Derrière cette rassurante histoire de reconversion aux allures de publireportage se cache une transformation d’une brutalité inouïe : en moins de trois ans, à la demande du gouvernement central, le pays a basculé des petites fermes d’élevage porcin traditionnelles, à moins de 500 cochons l’an et majoritaires en 2018, vers des usines à cochons géantes, pouvant accueillir près d’un demi-million d’animaux et où ventilation, chauffage, surveillance sanitaire, alimentation et évacuation des déchets sont entièrement automatisés.

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