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S’il recherche actuellement 10 milliards d’euros pour apurer son déficit, l’Etat fédéral belge a beaucoup dépensé au cours des dernières années. La Cour des comptes du pays a révélé, mercredi 12 novembre, qu’il a consacré 2,5 milliards d’euros à des frais de consultant entre 2020 et 2022. Et que, dans 78 % des cas, la justification de ce recours à des experts extérieurs était insuffisante ou absente.

La seule Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) a dépensé 465 millions d’euros au cours de la même période et n’a pas ralenti le rythme en 2024 : 160 millions. Infrabel, responsable du trafic ferroviaire, a quant à elle dépensé 78,4 millions, en 2024 également. Et au cours de cette même année, le ministère des finances a pour sa part consacré 45 % de son budget, soit 185 millions d’euros, pour des prestations de cabinets de conseil. La plus grande part de ces montants (2 milliards d’euros) a bénéficié au secteur informatique : le manque de spécialistes, de moyens et de temps dans le secteur public fait le bonheur du secteur privé des technologies de l’information.

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13 commentaires

  1. Antoine T. Bernard le

    Le secteur informatique profite largement de ces contrats, ce qui n’est pas surprenant vu le manque de ressources dans le public. Mais est-ce la bonne solution ?

  2. Louis K. Robert le

    La SNCB, déjà en difficulté, dépense des centaines de millions pour des conseils. Comment ces sommes pourraient-elles améliorer les services aux voyageurs ?

  3. Avec 2,5 milliards dépensés en deux ans, on pourrait se demander où passe l’argent et si ces consultants apportent vraiment une réelle valeur ajoutée.

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