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La Belgique sera paralysée par une nouvelle grève, mardi 14 octobre, et les syndicats tablent sur la participation de dizaines de milliers de personnes à la manifestation qu’ils organisent à Bruxelles. Aucun avion ne décollera de l’aéroport de la capitale et tous les vols sont annulés au départ de celui de Charleroi. La circulation des trains, des bus et des métros devrait également être fortement perturbée, les administrations publiques tourneront au ralenti, une partie du secteur privé sera sans doute touchée et des écoles seront fermées.
Les trois syndicats du pays (chrétien, socialiste, libéral), dont le slogan est « Nous en avons assez ! », protestent contre la « casse sociale » organisée, selon eux, par la coalition de cinq partis du centre et de droite au pouvoir. Ce gouvernement dirigé par le nationaliste flamand Bart De Wever a déjà décidé, cet été, de réformer les retraites, le marché du travail et les dispositions qui régissent le travail de nuit. Et il planche sur de nouvelles baisses de dépenses pour réduire le déficit public du royaume (4,9 % pour 2025, selon la Commission européenne) et limiter sa dette (106,8 % du produit intérieur brut au premier trimestre, l’un des plus élevés de l’Union européenne).
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19 commentaires
Les syndicats belges ont raison de mobiliser pour défendre les acquis sociaux.
Ils jouent leur rôle, mais le gouvernement doit trouver un équilibre.
Les négociations sociales en Belgique seront-elles à la hauteur des attentes des travailleurs ?
Reste à voir si le dialogue peut éviter une escalade des tensions.
La dette publique belge atteint déjà 106,8 % du PIB, ce qui explique les mesures d’austérité.
Ces chiffres sont inquiétants, mais les sacrifices demandés pèsent lourd sur les citoyens.
La grève générale est une mesure radicale, mais elle peut forcer le gouvernement à négocier.
Espérons qu’elle aboutisse à un compromis plutôt qu’à une impasse.
Les syndicats belges soulignent la nécessité de protéger les services publics.
Une démarche louable, mais cela ne résoudra pas la question du déficit budgétaire.
Les réformes des retraites et du marché du travail risquent d’aggraver les inégalités.
C’est un débat complexe où tout le monde n’en sortira pas gagnant.
Le défi pour les dirigeants belges est de réduire les dépenses sans trop pénaliser les citoyens.
C’est un défi de taille, surtout dans un contexte économique déjà fragile.
La participation massive attendue à la manifestation montre que la colère est bien réelle.
C’est un signal fort envoyé aux autorités pour qu’elles écoutent leurs citoyens.
Ces grèves en Belgique montrent bien les tensions sociales face aux réformes économiques.
On peut comprendre les difficultés, mais les transports en commun en souffrent beaucoup.
Vraiment, les travailleurs semblent exprimer un mécontentement profond.