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Quelques rayons de soleil tentent de se frayer un chemin à travers les nuages, dans la matinée du 15 décembre, lorsque Murray Gillett, un Australien d’une soixantaine d’années, dépose un bouquet de marguerites jaunes sur le front de mer de la plage de Bondi, à Sydney. La veille, à seulement quelques pas de là, deux assaillants avaient ouvert le feu sur les participants d’un festival annuel célébrant la fête juive de Hanoukka, faisant 15 morts (auxquels s’ajoute l’un des suspects, tué par la police) et au moins 42 blessés. La pire attaque terroriste de l’histoire de l’île-continent.

« Je ne suis ni juif ni musulman. Je ne crois même pas en Dieu. Je suis simplement venu exprimer ma douleur et rappeler que tout le monde est le bienvenu dans notre pays. Il n’y a pas de place ici pour la haine », témoigne l’homme, qui repart en tirant son chien. Derrière les cordons policiers, Bondi Beach est plongée dans un silence inhabituel, presque irréel. Des habitants du quartier, dont certains peinent à retenir leurs larmes, s’échangent les dernières informations, donnent des nouvelles de leurs proches ou partagent leurs histoires.

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