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Le président d’extrême droite argentin, Javier Milei, est sorti victorieux des élections législatives de mi-mandat, dimanche 26 octobre, son parti obtenant un peu plus de 40 % des votes au niveau national, selon des résultats officiels partiels à 90 % du décompte.
La journée de vote a pris fin à 18 heures (locales), sans incident rapporté par les autorités. Le parti miléiste La Libertad Avanza a recueilli 40,84 % au niveau national, selon ces résultats partiels annoncés par le chef du cabinet des ministres, Guillermo Francos. Il devance Fuerza Patria, bloc représentant une grande partie de l’opposition péroniste (centre gauche), à 24,50 %.
Ces législatives de mi-mandat étaient cruciales pour le président de 55 ans, qui cherchait un plébiscite de sa gestion. Il est désormais certain de renforcer sa base parlementaire (actuellement 15 % des députés, 10 % des sénateurs). Et ainsi d’accroître sa capacité à réformer et déréguler, durant les deux années de mandat qu’il lui reste, une économie fragile et en pleines turbulences financières.
Ces élections avaient pris une résonance mondiale, avec l’aide spectaculaire de plus de 40 milliards de dollars (34 milliards d’euros), publics ou privés, promise par l’administration Trump à son allié idéologique sud-américain. Aide lestée d’un bémol : Washington ne sera « pas si généreux » si Javier Milei perd, avait prévenu le président américain.
En soirée à l’approche des résultats, l’enthousiasme était déjà palpable dans les rangs des pro-Milei, quelques petites centaines de personnes illuminées par un écran géant à l’extérieur d’un grand hôtel de Buenos Aires servant de QG électoral à La Libertad Avanza.
Entravé au Parlement
« Le plus dur est passé », « Ne lâchez pas ! », a répété Javier Milei au cours des derniers mois et encore jeudi en clôture de campagne à Rosario, conscient qu’une majorité d’Argentins ont plus ressenti les privations que la stabilisation macroéconomique.
Le scrutin renouvelle la moitié des députés et un tiers des sénateurs, chambres sans majorité absolue. Javier Milei avait estimé, avant le vote, qu’obtenir un tiers des sièges, dans un Parlement où aucune des chambres n’a de majorité absolue, serait un « bon chiffre », un seuil qui lui permettrait, en particulier, d’imposer ses veto présidentiels aux parlementaires. Dans son viseur d’ici à 2027, plusieurs réformes : fiscales, de flexibilisation du marché du travail, du système de protection sociale. Qu’il n’est pas le seul à souhaiter.
Javier Milei a beaucoup légiféré par décrets, ou accords législatifs ponctuels. Mais il s’est vu de plus en plus entravé par un Parlement braqué par sa rigidité, voire ses insultes : « Nid à rats », « dégénérés »… « Le programme économique ne fonctionne pas pour les gens, pour les entreprises, pour l’industrie, a déclaré, après son vote, le sénateur d’opposition (centriste) Martin Lousteau. On a besoin d’un Parlement moins polarisé, avec moins de cris, d’insultes et plus de capacité à dialoguer. »
Javier Milei a voté en fin de matinée à Buenos Aires, prenant un petit bain de foule aux cris de « Allez Javier ! » « Bien, président ! », mais sans faire de déclaration, a constaté l’Agence France-Presse.
Une société à deux vitesses
Javier Milei arrive au scrutin en ayant obtenu certains succès : pour avoir contré l’inflation, ramenée de plus de 200 %, à 31,8 % en interannuel, et pour avoir rétabli un équilibre budgétaire, qui n’avait plus été atteint depuis quatorze ans. Mais son « plus grand ajustement budgétaire de l’histoire » – comme il aime à répéter – a entraîné la perte de plus de 200 000 emplois, un « définancement » de la santé et de l’université publique, une activité anémiée – en contraction de 1,8 % en 2024 –, une reprise 2025 qui s’essouffle. Et une société plus que jamais à deux vitesses.
Après bientôt deux ans de restrictions budgétaires « s’estompe la confiance dans sa capacité à réaliser des ajustements plus importants », estime Mauricio Monge, analyste Amérique latine au cabinet britannique Oxford Economics.
Illustrant cette défiance, les marchés financiers sont sceptiques quant au maintien du cap d’austérité et jugent le peso surévalué. Plusieurs fois en octobre, le Trésor américain est intervenu directement sur le marché des changes pour acheter du peso, évitant sa chute libre.
Les Argentins savent d’expérience que, post-élections, cela signifie un risque de dévaluation ou de forte dépréciation.








22 commentaires
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