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Cinq mois après sa prise de fonction, le chancelier conservateur Friedrich Merz s’attelle à ce qu’il a lui-même nommé « l’automne des réformes ». Jugé trop investi dans les questions de politique internationale depuis qu’il est aux affaires, M. Merz – affublé à Berlin du surnom de « chancelier des affaires étrangères » – était attendu sur les réformes intérieures, promises pendant la campagne pour les élections législatives du 23 février, alors que l’économie du pays est affaiblie.
Des doutes avaient en outre émergé ces derniers mois sur le fonctionnement de la coalition formée avec Parti social-démocrate (SPD) après des désaccords répétés. C’est donc flanqué de son ministre des finances, Lars Klingbeil, de sa ministre du travail, Bärbel Bas, tous deux sociaux-démocrates, et de Markus Söder, le président de la CSU, parti allié de la CDU en Bavière, que Friedrich Merz a ouvert jeudi 9 octobre deux chantiers de réforme promis par sa coalition : l’Etat social et les retraites.
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9 commentaires
Merz semble enfin se concentrer sur les réformes intérieures, après une période très axée sur la diplomatie. Cela pourrait être un tournant pour sa légitimité.
Les réformes envisagées pourraient avoir un impact important sur la population allemande, surtout dans un contexte économique déjà fragile. On verra comment elles seront mises en œuvre.
Il faut voir si ces mesures seront efficaces ou si elles vont simplement ajouter aux difficultés des plus vulnérables.
Restreindre l’accès aux minima sociaux risque d’aggraver les inégalités. Une approche plus équilibrée serait nécessaire.
Intéressant de voir comment la CSU et le SPD vont collaborer sur ce dossier, alors que leurs positions ont souvent divergé par le passé.
La collaboration entre ces partis n’a jamais été facile, mais cette réforme pourrait marquer un changement.
Les désaccords pourraient resurgir, surtout si les mesures affectent directement les travailleurs.
Les retraites et l’Etat social sont des sujets sensibles. Espérons que ces réformes ne feront pas plus de mal que de bien.
La coalition semble divisée, mais cette annonce pourrait être un premier pas vers une plus grande cohésion. Reste à savoir si les promesses seront tenues.