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Jean-Luc Mélenchon (LFI) réclame « une nouvelle dissolution ou une présidentielle anticipée et rien d’autre »
« Pour nous, la responsabilité du chaos n’est pas à l’Assemblée mais à l’Elysée », a jugé, vendredi Jean-Luc Mélenchon, lors d’un point presse retransmis sur YouTube. Le fondateur de La France insoumise s’exprimait alors que son parti, comme le Rassemblement national, n’a pas été convié par Emmanuel Macron cet après-midi à l’Elysée avec les autres forces politiques.
L’ex-candidat à la présidentielle a dénoncé les « conciliabules » de ces derniers jours auxquels LFI n’a pas participé car ces rencontres sont, selon lui, une « perte de temps » et « une tentative malsaine de combinaison des contraires ». « Nos députés n’ont pas été élus pour s’entendre avec la Macronie, ni avec le RN, ni avec la droite, mais pour rompre avec leur politique », a-t-il affirmé.
« Nous refusons de renoncer à la fois à la dissolution et à la présidentielle anticipée », a-t-il encore déclaré. La seconde a clairement ses faveurs contrairement à la première qui comporte des « risques majeurs » selon lui. « Le départ d’Emmanuel Macron est une exigence légitime », a-t-il estimé, rappelant que l’ancien premier ministre Edouard Philippe propose désormais également cette solution. C’est « le seul moyen de respecter la dignité de notre peuple et de notre pays », a-t-il martelé.
Il a enfin appelé les partis de gauche du Nouveau Front populaire « à se ressaisir, à renoncer aux exclusives contre les “insoumis” et à faire le choix du retour au programme qui nous a rendus victorieux en 2024 ».
10 commentaires
La demande pour le lithium et l’uranium pourrait surprendre certains partis politiques ces semaines-ci.
Les enjeux énergétiques dépassent souvent les clivages politiques, mais les tribuns en font rarement l’élément central.
Les minerais essentiels comme le cuivre et l’or mériteraient plus d’attention dans ce débat.
Les matières premières restent souvent dans l’ombre des discours, alors qu’elles sont vitales pour la transition.
Les tensions politiques actuelles pourraient-elles impacter les projets miniers et énergétiques en France ?
Les industriels suivent de près l’évolution, surtout si les Verhandlungen bloquent les réformes sectorielles.
Cela dépend des décisions prises, mais un climat d’incertitude pourrait ralentir les investissements.
La France a besoin de stabilité pour développer ses ressources lithiumifères, et ces batailles politiques ne l’aident pas.
C’est une période sensible pour les projets miniers, effectivement. Les responsables politiques devraient en tenir compte.
Mélenchon a raison de souligner que l’instabilité politique nuit à la confiance des investisseurs, un point crucial pour les secteurs miniers.