Listen to the article
Un tunnel sous le détroit de Béring pour relier la Sibérie et l’Alaska : c’est la dernière idée proposée par Kirill Dmitriev, patron du Fonds souverain russe, qui voudrait en confier la construction à Elon Musk et à sa compagnie de tunnels, la Boring Company. Le Russe, conseiller de Vladimir Poutine, imagine que le génie de l’entrepreneur américain pourrait faire baisser la facture de 65 milliards de dollars (56 milliards d’euros) à 8 milliards de dollars.
L’homme le plus riche du monde a beau être sorti en juin abîmé de son passage en politique, au département de l’efficacité gouvernementale, le DOGE, du président américain, Donald Trump, haï de la gauche, il continue de fasciner. Surtout pour les projets les plus fous, comme la conquête de Mars, le contrôle du cerveau avec Neuralink ou, donc, cet absurde tunnel. L’infrastructure déboucherait près de Nome, ville des chercheurs d’or d’Alaska, complètement enclavée, distante de 850 kilomètres d’Anchorage, et permettrait, au fond uniquement, de faire passer des troupes militaires, ce qui est le meilleur argument pour ne pas le construire.
Il vous reste 91.89% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.








8 commentaires
Un projet de tunnel sous le détroit de Béring ? Cela ressemble à une utopie, mais ces idées folles finissent parfois par changer le monde.
Kirill Dmitriev sous-estime probablement les défis techniques et financiers d’un tel projet. Mais l’ambition reste impressionnante.
Je me demande quels matériaux seraient nécessaires pour un tel ouvrage. Le cuivre, sans doute, mais aussi d’autres métaux rares ?
Intéressant de voir Elon Musk associé à des projets géopolitiques, même s’ils semblent irréalistes sur le papier.
Quand on parle de tunnels, on pense souvent aux projets locaux. Celui-ci est d’une toute autre envergure !
Un tunnel militaire ? Peu probable qu’il soit jamais utilisé à cette fin, mais l’idée est originale.
Entre Tesla, Neuralink et maintenant les tunnels, Musk ne manque pas d’idées audacieuses. Certaines sont plus réalistes que d’autres.
Si ce tunnel devient réalité, il pourrait dynamiser l’économie de Nome, une région riche en histoire minière.