Listen to the article

0:00
0:00

A une semaine de l’élection du nouveau maire de New York, l’enjeu principal semble désormais de savoir si Zohran Mamdani peut encore perdre. Le candidat du parti démocrate, inconnu il y a encore un an, mène de la tête et des épaules la course pour diriger la plus grande ville des Etats-Unis. Les sondages lui prédisent autour de 45 % des suffrages, ce qui lui conférerait une large avance sur son principal adversaire, Andrew Cuomo (indépendant, autour de 30 %), et sur Curtis Sliwa (républicain, de 15 à 20 %).

L’ambiance était à l’euphorie, dimanche 26 octobre, lors de son dernier meeting de campagne, dans l’enceinte historique du stade de Forest Hills, dans le Queens, qui, avec ses 13 000 places, accueille habituellement des artistes musicaux. Le rassemblement politique avait quasiment des airs de concert à la mode : on était venu célébrer l’homme du moment, l’autoproclamé socialiste sur le point de conquérir la capitale de la finance mondiale.

Zohran Mamdani a tenté de balayer ce sentiment de victoire avant l’heure, alors que le vote anticipé a commencé samedi. Face à une foule acquise à sa cause, le candidat qui a renversé une première fois Andrew Cuomo, l’ex-gouverneur de l’Etat, lors de la primaire du parti démocrate en juin, alors qu’il n’avait pas les faveurs des sondages, a appelé à se méfier des projections : « Quand vous voyez les probabilités qui placent nos chances de victoire à 90 %, sachez que vous lisez les mêmes choses qu’Andrew Cuomo lisait le soir avant de s’endormir en juin. »

Il vous reste 83.71% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager.

Salle de presse de TheNews.re. Nous couvrons l'actualité réunionnaise et internationale avec rigueur et objectivité. Notre mission : informer les citoyens avec des analyses approfondies sur la politique, la société, l'économie et la culture.

13 commentaires

  1. Claire T. Robert le

    Comment Mamdani compte-t-il concilier ses idées sociales avec les enjeux économiques d’une ville aussi complexe que New York ?

  2. Camille Dubois le

    C’est fascinant de voir comment un candidat virtually inconnu il y a un an peut dominer une course aussi cruciale. Les dynamiques politiques à New York semblent imprévisibles.

  3. Un meeting avec 13 000 partisans, ça donne une idée de l’ampleur de son mouvement. Difficile d’imaginer un résultat autre qu’une victoire écrasante.

  4. On a l’impression que les limites traditionnelles des campagnes locales sont en train de s’effacer… pour le meilleur ou pour le pire ?

  5. Intéressant de noter qu’Andrew Cuomo, malgré sa notoriété, peine à convaincre les électeurs. Serait-ce un symptôme de lassitude envers les dynasties politiques ?

Laisser une réponse