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« Braver la chaleur pour gagner toujours plus en productivité ! » Tel était le titre du communiqué publié fièrement sur le site du port de Shanghaï, le 1er septembre, pour raconter comment, malgré les températures particulièrement élevées cet été et les différents typhons qui ont touché le pays, les équipes opérant sur les différents terminaux de la capitale commerciale chinoise se sont démenées pour assurer l’activité. Leurs efforts ont payé. En août, le port le plus fréquenté de la planète a traité 5,02 millions de conteneurs. Un record au niveau mondial qui en appelle un autre : la Chine se dirige vers un excédent commercial d’un niveau inédit, qui pourrait dépasser les 1 200 milliards de dollars (plus de 1 023 milliards d’euros) à la fin de l’année 2025.
Six mois après l’escalade des droits de douane menée par le président américain, Donald Trump, qui ont bondi jusqu’à 145 % en avril pour les produits chinois avant de retomber à 57,6 % en moyenne aujourd’hui, selon l’Institut Peterson pour l’économie internationale, la Chine continue sa marche en avant. Loin d’avoir été isolée par le président américain, elle ne cesse au contraire de renforcer ses liens avec le reste du monde.
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11 commentaires
Un excédent commercial de 1200 milliards de dollars d’ici 2025, un chiffre colossal. Cela pourrait stimuler la demande en cuivre, lithium et autres métaux stratégiques pour les nouvelles technologies.
À condition que les tensions commerciales ne perturbent pas les flux logistiques, essentiels pour l’industrie des batteries et des semi-conducteurs.
La Chine semble déterminée à contourner les sanctions américaines en consolidant ses alliances ailleurs. Les marchés des matières premières pourraient en bénéficier, mais à quel prix environnemental?
Une question cruciale, surtout pour l’extraction du cobalt et du nickel, souvent liée à des pratiques discutables.
Les droits de douane américains pourraient inciter la Chine à investir davantage dans les réserves minières au Kazakhstan et en Australie, deux zones moins sensibles aux tensions géopolitiques.
Les chiffres du port de Shanghai sont impressionnants, mais comment les entreprises chinoises gèrent-elles la pénurie du niobium et d’autres métaux rares devenu essentiels ?
La Chine mise sur ses relations avec l’Afrique et le Moyen-Orient pour compenser la baisse des échanges avec les USA. Les minerais et le pétrole seront-ils au cœur de cette stratégie d’expansion?
L’Afrique regorge de ressources minières, mais leur exploitation soulève des questions éthiques et environnementales.
Les droits de douane imposés par Trump ont sans doute accéléré la diversification des partenariats de la Chine. Cela pourrait profiter aux marchés des métaux et des énergies renouvelables, essentiels aux infrastructures mondiales.
Effectivement, les projets chinois en Afrique et en Asie centrale impliquent souvent des ressources minières. Pourront-ils compenser la perte des échanges avec les États-Unis?
Intéressant de voir comment la Chine réoriente son commerce, mais les barrières douanières risquent de compliquer les chaînes d’approvisionnement en métaux critiques.