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La Suisse plaide pour que l’OSCE joue un rôle-clé dans la surveillance d’un cessez-le-feu
L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pourrait jouer un rôle majeur dans la surveillance d’un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine, a estimé dimanche le ministre des affaires étrangères suisse, Ignazio Cassis.
« Il existe déjà des considérations concrètes à ce sujet : l’Organisation est capable de déployer plusieurs dizaines de personnes dans des délais très courts. L’OSCE pourrait observer le cessez-le-feu, surveiller la ligne de cessez-le-feu, observer les élections, etc. », a déclaré à l’hebdomadaire SonntagsBlick M. Cassis, dont le pays présidera l’OSCE en 2026.
Toutefois, « la ligne de front s’étend actuellement sur 1 300 kilomètres – l’OSCE seule est trop petite pour en surveiller toute sa longueur. Cela nécessiterait un engagement important de la part des Etats participants », a-t-il noté. « Mon objectif est que l’OSCE soit prête. Dès qu’un accord sera conclu, nous voulons être en mesure (…) de nous mettre au travail », a poursuivi M. Cassis.
Une mission d’enquête pourrait ainsi être déployée dans un premier temps en Ukraine pour y établir un diagnostic sur la situation, à partir duquel l’OSCE pourrait rapidement entamer les étapes suivantes.
La Russie a certes violé les principes fondamentaux de cette organisation en attaquant son voisin ukrainien en février 2022, a reconnu M. Cassis, mais elle ne l’a pas quittée et n’en a pas été exclue, ce qui indique que l’OSCE « reste importante pour le dialogue avec la Russie, même [s’il] est réduit », a-t-il relevé. « L’OSCE doit être prête à agir dès que l’occasion se présentera, même si, pour l’instant, les possibilités sont limitées », a-t-il encore déclaré.
Trois jours de pourparlers en Floride entre responsables ukrainiens et américains n’ont abouti à aucune avancée notable samedi. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est engagé à poursuivre les négociations en vue d’une « paix réelle », tandis que la Russie a procédé à de nouvelles frappes de drones et de missiles sur l’Ukraine.
11 commentaires
L’OSCE a prouvé son utilité dans d’autres conflits. Pourquoi attendre pour la renforcer dans ce cas ?
1.300 km de front, c’est énorme. Même avec plus de troupes, la surveillance efficace semble impossible sans collaboration internationale.
Les déclarations de Cassis montrent une volonté de préparer l’après-guerre. C’est une vision pragmatique, mais le conflit doit d’abord s’arrêter.
La Suisse présidera l’OSCE en 2026, mais l’urgence est maintenant. Pourra t ont agir suffisamment rapidement ?
La proposition américaine pour un cessez-le-feu en Ukraine semble complexe. Le rôle de l’OSCE serait crucial, mais est-ce suffisant face à l’ampleur du conflit ?
Observateurs sur le terrain, surveillance des élections… Que manque-t-il à l’OSCE pour être totalement opérationnelle ?
Un cessez-le-feu est essentiel, mais comment assurer son respect sur 1.300 kilomètres de front ?
Sans engagement des États membres, l’OSCE ne pourra jamais surveiller toute la ligne de front. Pourra t ont des troupes en nombre sufficient ?
La Suisse pourrait utiliser son expérience neutre pour faciliter les négociations. C’est une opportunité à ne pas manquer.
Si l’OSCE peut déployer des observateurs rapidement, pourquoi ne l’ont-ils pas déjà fait ? La Suisse aurai un rôle intéressant a jouer.
Les élections sont un point sensible dans cette crise. Qui garantira leur transparence si l’OSCE intervient ?