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Benyamin Nétanyahou a obtenu ce qu’il était venu chercher à Palm Beach (Floride) auprès de Donald Trump : un grand bol de répit. Alors que la pression sur le premier ministre israélien s’accroît de toutes parts ces derniers temps, et que même Washington, l’allié indéfectible, avait fait savoir son agacement quant au blocage de plusieurs dossiers, à commencer par celui du plan de paix à Gaza, les deux dirigeants ont affiché une grande proximité devant la presse à la sortie de leur déjeuner, lundi 29 décembre.
Le président américain a jugé qu’il y avait « très peu de différences » entre eux. « Nous n’avons jamais eu d’ami comme le président Trump à la Maison Blanche », a rétorqué Benyamin Netanyahou, réservant une surprise à son hôte, qui ne dédaigne jamais les honneurs : la remise du prix Israël, prestigieuse récompense normalement dévolue à des citoyens de l’Etat Hébreu.
Le menu des discussions à Mar-a-Lago, le club privé de Donald Trump, était chargé. Donald Trump, qui avait reçu le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, la veille dans une configuration similaire, était entouré de Marco Rubio, le secrétaire d’Etat, de Pete Hegseth, le secrétaire à la défense, de Susie Wiles, sa directrice de cabinet, de ses deux négociateurs – Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner –, du général Dan Caine et de ses conseillers Stephen Miller et Dan Scavino.
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3 commentaires
Le prix Israël à Trump, vraiment? Loin de moi de juger, mais cela semble être un geste plus politique qu’un véritable hommage.
Intéressant de voir Trump afficher un tel soutien à Netanyahou malgré les tensions récentes. Est-ce une stratégie pour renforcer son positionnement sur la scène internationale?
Quelle serait la portée réelle de ces avertissements à l’Iran et au Hamas? Des paroles ou des actes à venir?