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Pour Marco Rubio, l’objectif est de « mettre fin à une guerre d’une manière qui crée un mécanisme et une voie à suivre qui permettra à l’Ukraine d’être indépendante et souveraine »
Rustem Umerov, chef du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, a déclaré aux journalistes en Floride qu’il attendait une réunion « productive » avec la délégation américaine composée du secrétaire d’Etat, Marco Rubio, de l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et du gendre du président américain, Jared Kushner, rapporte The New York Times.
Auparavant, M. Umerov, dans un post sur X, disait être « en contact permanent » avec Volodymyr Zelensky. « Nous avons des directives et des priorités claires : préserver les intérêts ukrainiens, garantir un dialogue constructif et progresser sur la base des avancées réalisées à Genève », a-t-il poursuivi. « Les Etats-Unis nous entendent. Les Etats-Unis nous soutiennent. Les Etats-Unis travaillent à nos côtés », a-t-il déclaré au Shell Bay Club, un club de golf et de sports de raquettes créé par M. Witkoff à Hallandale Beach, en Floride, où les discussions ont lieu.
Toujours selon le quotidien américain, le chef de la diplomatie américaine a déclaré que ces discussions bilatérales avaient pour objectif « de mettre fin à une guerre d’une manière qui crée un mécanisme et une voie à suivre qui leur permettront d’être indépendants et souverains, de ne plus jamais connaître la guerre et de créer une prospérité extraordinaire pour leur peuple ».
Les pourparlers devraient reprendre dimanche sur la base d’amendements du plan américain négociés il y a une semaine à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens, a fait savoir M. Zelensky. Les Etats-Unis ont présenté il y a dix jours un projet en 28 points censé mettre fin au conflit. Accusé d’être très favorable à Moscou, ce plan a été amendé à Genève et doit être finalisé avec l’approbation des belligérants et des Européens, même si Kiev craint de devoir faire d’importantes concessions.
12 commentaires
Les déclarations de Trump montrent que la corruption peut compliquer les négociations sur le terrain. L’Ukraine a-t-elle les moyens de retrouver la confiance internationale ?
C’est un défi de taille, surtout avec les sanctions et la pression économique actuelle.
Les États-Unis soutiennent officiellement l’Ukraine, mais leurs motivations politiques sont-elles vraiment alignées avec les besoins sur place ?
La présence de Kushner et Witkoff montre que cette affaire dépasse le cadre militaire. Les enjeux industriels et miniers sont-ils évoqués ?
Quelle ironie de voir des négociations se tenir dans un club de golf alors que le pays souffre encore d’une guerre. Les priorités ont l’air mal placées.
Les métaux comme le lithium ou le titane jouent un rôle crucial dans cette région. Comment les ressources naturelles sont-elles protégées dans ce contexte ?
Une question vitale, surtout avec la demande croissante en matériaux stratégiques.
Un sujet complexe qui mêle politique et économie, surtout avec l’implication des États-Unis. On se demande comment les intérêts énergétiques entrent en jeu.
Les ressources minières et énergétiques de l’Ukraine sont un enjeu majeur, sans doute.
Reste à voir si ces réunions aboutiront à des décisions concrètes. L’Ukraine mérite une solution durable, mais le chemin semble long.
La diplomatie prend du temps, mais l’urgence est réelle.
Les déclarations de Umerov laissent penser qu’ils ont un plan, mais les détails manquent. Comment concilier paix et souveraineté économique ?