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LCP – DIMANCHE 23 NOVEMBRE À 18 H 50 – DOCUMENTAIRE
C’est un séisme aux multiples répliques. « Une effraction à vie, explique la psychologue Johanna Rozenblum. Ce n’est pas une maladie dont tu te relèves avant de tourner la page. Tu travailles dessus pour apprendre à vivre avec. Là où tu peux progresser, c’est arrêter d’avoir des pensées en boucle, des cauchemars, de ressentir les signaux d’alerte du corps, c’est réussir à rétablir des liens sains, retrouver une place dans la société. » La cicatrice, elle, ne disparaîtra pas et restera, pour certains, littéralement intouchable.
Du viol, on croit avoir presque tout compris depuis le mouvement #Metoo et les révélations de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles sur les enfants qui a levé, en 2023, un coin du voile sur la gravité de la situation en France. A écouter les quatre témoignages recueillis avec tact par Nicolas Bourgouin dans son documentaire Didier, moi et les autres. Les enfants du silence, on mesure à quel point les ondes d’un choc si brutal dans la vie de ces garçons devenus hommes continuent de se propager.
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16 commentaires
Les témoignages sont recueillis avec beaucoup de tact, ce qui rend le documentaire plus impactant.
Les témoignages recueillis ici montrent à quel point ces enfants ont dû apprendre à vivre avec des cicatrices invisibles.
C’est tragique de voir que certains ne guérissent jamais complètement.
Dommage que tout l’article ne soit pas accessible sans abonnement, le sujet mérite d’être lu en entier.
Un documentaire courageux qui devrait susciter des discussions importantes dans la société.
C’est le genre de sujet qui ne mérite pas de rester dans l’ombre.
Les difficultés à établir des liens sains montrent à quel point ces traumatismes affectent la vie sociale.
C’est un aspect souvent négligé, mais crucial, de la guérison.
Un documentaire poignant qui soulève des questions essentielles sur les séquelles psychologiques des viols dans l’enfance.
Oui, c’est un sujet trop souvent ignoré, mais dont les effets sont profonds et durables.
J’espère que ce documentaire pourra contribuer à briser le silence autour de ces violences.
La psychologue a raison, ces traumatismes ne sont pas comme des maladies qu’on surmonte un jour.
C’est un travail de tous les instants, et pas toujours suffisant.
On croit souvent avoir tout entendu sur le sujet, mais chaque témoignage apporte une nouvelle perspective.
J’espère que ce documentaire donnera une visibilité nécessaire à cette cause souvent oubliée.
Le choc de ces violences continue de se propager dans la vie de ces hommes, même des années après.