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Les maths sont pleines de surprises. En témoigne une vaste consultation citoyenne lancée depuis mars par l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions (Insmi, CNRS) pour « imaginer une place ambitieuse et un large accès aux mathématiques dans la société française ». Plusieurs recommandations ont ainsi montré le souhait des adultes de se remettre à cette discipline, soit pour compenser une formation déficiente (mieux gérer son budget, par exemple), soit pour se perfectionner ou retrouver des plaisirs oubliés.
Plus concrètement, dans la soixantaine de propositions rendues publiques le 8 décembre au Sénat, se trouve le souhait de financer des associations de médiation, d’organiser des ateliers dans les centres culturels ou les missions locales. Ou encore de créer des tutos pour progresser en maths. Voire de proposer des renforcements par des ateliers grâce à France Travail ou par les dispositifs de formation en entreprise.
D’autres idées témoignent de la volonté d’élargir la place des maths, notamment en passant par la famille, avec des ateliers ludiques, des jeux de société, des « sacs à maths » (un sac qu’on emprunte avec livres, jeux et activités), mais aussi des aides au soutien scolaire pour les familles modestes.
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9 commentaires
Intéressant de voir à quel point les maths peuvent jouer un rôle dans la vie quotidienne, même pour les adultes.
Tout à fait, les maths ne sont pas qu’un outil scolaire, mais un véritable atout pratique.
Des ateliers en famille, voilà une excellente idée pour dédramatiser les maths et les rendre accessibles.
Rendre les maths ludiques, oui, mais faut-il éviter de les transformer en jeu pour ne pas perdre leur sérieux.
Pourquoi attendre d’être adulte pour se réconcilier avec les maths ? Des initiatives plus tôt dans la scolarité changeraient-elles la donne ?
C’est souvent une question de pédagogie, pas seulement de niveau scolaire.
La fondation insuffisante dès l’enfance est souvent le problème, mais jamais trop tard pour se rattraper !
Finalement, redevenir compétent en maths pourrait aussi booster l’employabilité, un argument de poids.
Absolument, dans de nombreux secteurs, même non techniques, les bases en maths sont indispensables.