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La récente introduction de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) en France, avec un 114e cas recensé lundi 22 décembre, intervient après une série d’épizooties dans les élevages français ces dernières années. Les troupeaux de bovins ont déjà dû faire face à l’arrivée ou au retour de plusieurs pathogènes, comme la maladie hémorragique épizootique (MHE) ou la fièvre catarrhale ovine (FCO), cette dernière affectant majoritairement les moutons. Les élevages de volailles, eux, sont gravement menacés par l’influenza aviaire depuis plusieurs années. Autant d’événements qui posent la question de la vulnérabilité des élevages français aux maladies.

S’agit-il seulement d’un effet de loupe dans un monde post-Covid-19 où les liens entre santé animale et santé humaine ont été mis en évidence d’une manière inédite à l’échelle mondiale et sont désormais observés de près ? Dans les années 1950 les élevages français étaient dans un état sanitaire bien plus médiocre qu’aujourd’hui et de grands efforts ont été faits après la seconde guerre mondiale pour atteindre des standards plus élevés, au prix notamment de nombreux abattages et de l’introduction de nouvelles normes. « Ce qui est nouveau depuis une vingtaine d’années, c’est l’émergence sur notre territoire de maladies vectorielles en provenance notamment du continent africain », souligne Boris Boubet, directeur du groupement de défense sanitaire de la Creuse.

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11 commentaires

  1. Les épizooties récentes dans les élevages français soulèvent des questions sur la prévention et les protocoles sanitaires en place. Comment éviter la propagation de ces maladies ?

  2. Les comparaisons avec les années 1950 sont intéressantes. Malgré les progrès, les défis sanitaires persistent, peut-être en raison de l’intensification de l’élevage.

  3. Est-ce un simple effet de loupe dû à une meilleure détection des maladies, ou y a-t-il vraiment une augmentation des épizooties ? Les données permettent-elles de trancher ?

    • Les statistiques montrent une hausse, mais l’amélioration des systèmes de surveillance joue aussi un rôle. Difficile de démêler les deux facteurs.

  4. Ces maladies ont un impact économique réel, entre les abattages et les pertes. Faut-il renforcer la mutualisation des risques entre les élevages ?

  5. Entre la FCO, la MHE et maintenant la DNC, les éleveurs français subissent une pression sanitaire constatée. La filière manque-t-elle de moyens pour anticiper ces crises ?

  6. Cette situation rappelle l’importance d’investir dans la santé animale. Les élevages français ne sont pas à l’abri des crises sanitaires mondiales.

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