Listen to the article
« Nos prisonniers héroïques », « leur longue résistance », « leur sacrifice »… Sans surprise, le Hamas a tenté de tirer profit, lundi 13 octobre, de la libération de près de 2 000 détenus palestiniens en échange du cessez-le-feu à Gaza, du retrait partiel de l’armée israélienne de l’enclave et du retour en Israël des 20 otages encore vivants capturés le 7 octobre 2023. Deux ans après avoir lancé la guerre contre Israël, qui a provoqué une riposte dévastatrice, la mort de plus de 67 000 Palestiniens, plus de 160 000 blessés et l’anéantissement presque total de la bande de Gaza, le Hamas tente ainsi de présenter comme un succès la première étape du plan de paix imposé par le président américain, Donald Trump.
« L’ennemi n’a pas réussi à récupérer ses prisonniers par la pression militaire malgré sa supériorité en matière de renseignement et la puissance dont il dispose. Il s’est maintenant rendu et a récupéré ses prisonniers grâce à un accord d’échange, comme la résistance l’avait promis dès le début », ont annoncé les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, en reprenant les formulations habituelles de propagande de l’organisation.
Il vous reste 84.85% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
7 commentaires
Les Brigades Ezzedine Al-Qassam semble réutiliser leurs anciens discours de victoire, sans nouvelle stratégie apparente.
La situation à Gaza était déjà critique avant cette guerre, cette trêve ne changera probablement rien à longues échéances.
Cette libération pourrait-elle renforcer la position du Hamas dans les négociations futures ?
Combien de ces prisonniers libérés avaient été condamnés pour des actes de terrorisme ?
Le Hamas tente de présenter cette libération comme une victoire, mais les conditions sur le terrain restent catastrophiques.
Il est difficile de séparer les considérations humanitaires de la propagande dans ce contexte.
Quels pourraient être les impacts géopolitiques d’un tel échange de prisonniers à long terme ?