Listen to the article
Que s’est-il passé pour que 200 étudiants dans un amphithéâtre en viennent à applaudir l’action du Hamas ? La question agite la communauté universitaire, abasourdie par les images d’un « meeting » à l’université Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis révélées le 21 octobre par Leon-Le média, un site d’information qui se présente comme « français et juif ».
Le ministre de l’enseignement supérieur a officiellement saisi, le 23 octobre, l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, qui devra, « d’ici trois semaines, expliquer quels ont été les dysfonctionnements, qui en sont les responsables et sur quelles bases le ministre pourrait être amené à prendre des sanctions », détaille au Monde l’entourage de Philippe Baptiste.
Lors d’un « meeting anti-impérialiste », organisé le 15 octobre par la Fédération syndicale étudiante, des participants ont été filmés en train d’applaudir une intervenante qui semble être membre de la campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah – ex-chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise en France, qui a revendiqué plusieurs attentats sur le territoire français et vient de purger une peine de plus de quarante ans de prison, et qui a été libéré cet été.
Il vous reste 74.7% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.










10 commentaires
Ces applaudissements pour une ancienne figure terroriste montrent un manque de vigilance alarmant.
L’enquête en cours sera-t-elle suffisante pour démanteler ces réseaux ?
Comment les autorités peuvent-elles laisser passer de tels propos sans réaction immédiate ?
Je suis choqué par ces images. Applaudir des terroristes dans une université française, c’est indigne.
L’université doit être un lieu de débat, pas de glorification de groupes violents.
Ces événements soulignent la nécessité d’un contrôle accru sur les discours extrémistes dans les universités.
Qui sont les organisateurs de cet événement ? Leur responsabilité devrait être examinée.
Il est crucial que les autorités enquêtent pour comprendre comment une telle situation a pu se produire.
Ces déclarations pro-Hamas dans un contexte universitaire sont inquiétantes. Comment en est-on arrivé là ?
Un « meeting anti-impérialiste » qui soutiendrait le Hamas ne devrait pas avoir sa place dans une institution publique.