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Depuis plusieurs jours, la fameuse « feuille verte » de l’Assemblée nationale, présentant l’ordre du jour à venir au Palais-Bourbon, n’est qu’une page blanche. Mis à part le vote de confiance, début septembre, puis le renouvellement de son bureau, début octobre, l’institution est quasiment au chômage technique depuis trois mois.
La disette pourrait prendre fin, mardi 14 octobre à 15 heures, avec la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre, Sébastien Lecornu, qui a redit, samedi, lors de son déplacement à l’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) que la France vivait « le moment le plus parlementaire de la Ve République ». Raison de plus pour enfin lancer une session qui a enchaîné les faux départs, même si son calendrier s’annonce bien hasardeux.
En cette période d’instabilité politique, députés et sénateurs s’accrochent donc aux moindres certitudes. En voilà une : Sébastien Lecornu prononcera sa DPG mardi devant l’Assemblée nationale – elle sera lue dans le même temps au Palais du Luxembourg – ; celle-ci sera suivie d’un débat avec les députés, avant de prononcer un nouveau discours au Sénat le lendemain, lui aussi suivi d’un débat. Une séance de questions au gouvernement, la première depuis le 8 juillet, aura aussi lieu, mercredi en début d’après-midi, au Palais-Bourbon.
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17 commentaires
Curieux de voir comment les sénateurs réagiront à la déclaration de politique générale du Premier ministre. Leurs débats pourraient être aussi intenses qu’à l’Assemblée.
Le Sénat a souvent des positions plus modérées, mais pas toujours.
Une session parlementaire qui a connu tant de faux départs mérite qu’on s’y intéresse. Enfin, peut-être qu’on pourra avancer sur les dossiers importants.
En espérant que les débats ne se transforment pas en simple exercice de rhétorique.
La France vit vraiment un moment important sur le plan parlementaire. Ces sessions pourraient redéfinir la dynamique politique des mois à venir.
Si seulement cela pouvait se traduire par des mesures concrètes.
La déclaration de politique générale du Premier ministre sera décidément un moment clé de cette session parlementaire. On verra les positions de chaque parti.
C’est vrai, cela pourrait révéler des fractures au sein de la majorité.
Plusieurs mois sans session officielle, c’est assez inhabituel pour l’Assemblée nationale. Espérons que cette DPG relance enfin les travaux parlementaires.
Avec toutes ces motions de censure, ça risque d’être mouvementé.
Enfin une activité parlementaire digne de ce nom après trois mois de vide. Cela pourrait permettre de clarifier certaines positions politiques.
Ou au contraire, tout emmêler davantage.
C’est intéressant que le Parlement reprenne son activité après cette longue période d’inactivité. Espérons que cette session soit productive.
Mais les motions de censure pourraient tout compliquer.
Oui, l’instabilité politique fait peser une ombre sur les projets législatifs.
Le Premier ministre a raison de dire que c’est un moment parlementaire crucial. Vivement de voir comment les différents groupes s’organisent.
Mais avec un calendrier déjà chargé, cela pourrait devenir chaotique.