Listen to the article
Valentin, jeune artisan taxi dans la Lozère rurale ; Lindsay, médecin trentenaire, installée dans les Alpes-Maritimes ; ou encore Romaric, architecte d’intérieur à Reims (Marne). Dans des petites vidéos promotionnelles, ces travailleurs indépendants ou membres d’une profession libérale exhibent, avec une apparente satisfaction, leur récent achat automobile : une Xpeng, modèle G6 ou G9. Autrement dit, une voiture 100 % électrique et 100 % chinoise.
Ces témoins, mis en avant par le néoconstructeur né à Canton en 2014 et arrivé en France en mai 2024, sont des exceptions dans l’univers automobile professionnel hexagonal. Au premier semestre 2025, on comptait une douzaine de marques chinoises accessibles sur le marché français, mais elles n’ont représenté que 2,3 % de l’ensemble des immatriculations de voitures particulières neuves entre janvier et juin.
Et c’est encore plus confidentiel dans les entreprises : les Chinois ne comptaient que pour 1,1 % des véhicules écoulés au premier semestre. Pendant cette période, la Renault Clio, à elle seule, avec ses 13 300 ventes, a immatriculé auprès des flottes d’entreprises trois fois et demie plus que l’ensemble de ses concurrents basés en Chine.
Il vous reste 76.52% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
7 commentaires
Pourquoi les entreprises françaises hésitent-elles autant à adopter ces véhicules ?
La méfiance envers les marques chinoises et leur manque de notoriété jouent probablement un rôle.
Intéressant de voir l’arrivée des marques chinoises sur le marché automobile français, même si elles restent marginales pour l’instant.
L’électromobilité semble être un marché en plein essor, quelle que soit la marque.
Les voitures électriques chinoises pourraient-elles concurrencer sérieusement les modèles européens d’ici 5 ans ?
Mais l’autonomie et l’infrastructure de recharge restent des défis pour les véhicules électriques.
C’est possible si les prix et la qualité restent compétitifs.