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Double changement à la fonction publique. Un nouveau ministre d’abord, puisque le député (Renaissance) de Paris David Amiel a été nommé, dimanche 12 octobre, ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat. Il succède ainsi à Naïma Moutchou, restée au poste une quinzaine d’heures et partie aux outre-mer. Mais l’annonce du deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu signe également un autre tournant. Le ministère revient en effet dans le giron de Bercy et de la ministre de l’action et des comptes publics, Amélie de Montchalin, elle-même ancienne ministre de la transformation et de la fonction publique de 2020 à 2022.
Pour David Amiel, cette nomination peut sembler venir récompenser, à 32 ans, une fidélité sans faille à Emmanuel Macron même si cela intervient dans un contexte de très forte instabilité politique. Proche du chef de l’Etat depuis le début de l’aventure macroniste, son nom avait jusque-là rarement été cité lors des précédents remaniements. Son CV correspond assez fidèlement à la quintessence du macronisme originel.
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9 commentaires
Un proche d’Emmanuel Macron, ça ne surprend personne. Mais quels sont ses véritables atouts pour ce poste ?
Son approche jeune et dynamique pourrait être un atout si elle est bien utilisée.
Changer de ministre aussi souvent ne donne pas une image de stabilité. Comment les fonctionnaires peuvent-ils travailler sereinement dans ces conditions ?
Moins de 24h en poste et déjà remplacé… La situation devient carrément grotesque.
Cette nomination reflète-t-elle une volonté de recentrer les réformes sur Bercy ? Un choix technique ou purement politique ?
Une nomination intéressante, même si elle semble politiquée. J’aimerais voir plus de détails sur ses objectifs pour la fonction publique.
À 32 ans, c’est effectivement un choix audacieux. Espérons qu’il saura apporter un souffle nouveau à la réforme de l’État.
Le plus important serait de connaître ses priorités concrètes.
Mais avec l’instabilité politique actuelle, ses chances de succès seront difficiles.