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D’un pas alerte, bottes en caoutchouc aux pieds, Guillaume Josaphat parcourt, un dimanche ensoleillé d’octobre, ses rizières boueuses de la plaine de Maribahoux, petit bassin agricole de l’extrémité nord-est d’Haïti, à quelques minutes à moto de la ville frontalière de Ouanaminthe. « Ce champ sera prêt à être récolté dans trois semaines », constate le propriétaire de cette exploitation de 4 hectares, qui longe la République dominicaine, en désignant une parcelle aux épis encore verts.
A perte de vue, des rizières, des champs de maïs, des cultures maraîchères, des bananeraies, des bosquets de manguiers et des troupeaux de vaches se succèdent, séparés par des rigoles d’irrigation rectilignes où coule une eau couleur d’argile. Difficile d’imaginer qu’il y a seulement deux ans, ce bocage verdoyant de quelque 12 000 hectares était en train de péricliter en raison de l’aridité croissante.
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7 commentaires
Ces initiatives locales montrent que les solutions viennent souvent des communautés elles-mêmes.
Absolument, l’expérience terrain est précieuse pour adapter les solutions.
Comment peuvent-ils concilier agriculture et préservation des sols dans ces conditions difficiles ?
Des techniques d’irrigation efficaces semblent être la clé pour maintenir la productivité.
La lutte contre la sécheresse en Haïti est un défi immense, mais l’union des paysans donne espoir.
Oui, la collaboration est essentielle pour surmonter ces défis climatiques.
C’est un exemple inspirant de résilience face aux changements climatiques.