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Pendant la préparation de The Deal, série suisse pour Arte, située en 2015, pendant les négociations multilatérales sur le programme nucléaire iranien (qui rassemblaient sur les rives du Léman, outre les premiers concernés, les Américains, les Européens, les Chinois et les Russes), Jean-Stéphane Bron est parti en Corse pour y rencontrer une actrice belge néerlandophone. Après tout, dans une tour de Babel, on n’est plus à une nationalité ou à une langue près.
Pour le réalisateur suisse de Cleveland contre Wall Street et créateur de The Deal, cette rencontre avec Veerle Baetens ne relevait pas du pari fou, mais de l’évidence. Il cherchait une actrice « douée d’un immense charisme capable de jouer quelqu’un qui reste dans l’ombre ». Le charisme de Veerle Baetens, on l’a découvert il y a douze ans, à la sortie d’Alabama Monroe, de Felix Van Groeningen. Ce mélodrame donnait la mesure de la puissance émotionnelle de la comédienne, qui jouait une mère confrontée à la maladie et à la mort.
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20 commentaires
Le Léman comme décor pour des négociations internationales, quelle belle mise en scène.
Un cadre idyllique pour des discussions aussi cruciales.
Une série sur le nucléaire, même dans un contexte diplomatique, est-elle vraiment une bonne idée dans le climat actuel ?
Cela peut créer des débats pertinents, même si le sujet est sensible.
Pourquoi choisir une actrice belge pour un rôle suisse dans une série sur des négociations internationales ?
Le cinéma ignore les frontières, c’est ce qui rend les projets plus riches.
Un mélodrame comme Alabama Monroe montre bien que Veerle Baetens peut toucher les cœurs.
Ses performances émotionnelles restent inoubliables.
Jean-Stéphane Bron a vraiment un talent pour choisir des actrices fortes pour ses projets.
Il semble avoir un œil très sûr pour les talents d’exception.
Intéressant de voir comment une actrice peut incarner des rôles aussi variés, de la tragédie familiale au diplomate.
Tout à fait, Veerle Baetens a une polyvalence impressionnante.
Le charisme est un atout majeur pour jouer quelqu’un qui travaille dans l’ombre, comme dans les négociations internationales.
Absolument, c’est ce qui rend le rôle crédible et captivant.
La série semble allier diplomatie et tension, un mélange prometteur.
Les négociations internationales sont souvent un terrain fertile pour les drames.
Une série sur le nucléaire en 2015, époque où les tensions étaient déjà vives, c’est audacieux.
Cela reflète peut-être les défis de l’époque sous un autre angle.
Le réalisme dans les séries historiques diplomatiques est souvent difficile à capturer, espérons qu’ils y parviennent.
Avec une actrice comme Baetens, le résultat devrait être captivant.