Dans « Ari », sur Arte, l’adulescence est une renaissance

ARTE – VENDREDI 10 OCTOBRE À 21 HEURES – TÉLÉFILM

Ari, 27 ans, ne se sent pas à la hauteur. Instituteur stagiaire à Lille, il s’effondre un jour à l’école et veut quitter ce métier qu’il a si durement intégré. Son père, un peintre en bâtiment débonnaire, lui coupe les vivres et le chasse de cette maison dans laquelle son fils joue les prolongations. Entre eux se tient le souvenir de la mère d’Ari, dont le visage illumine les premiers plans du film, et la tristesse que sa mort a laissée. Un autre souvenir taraude le jeune homme, celui de l’enfant qu’il n’a pas voulu avoir quelques années plus tôt avec Irène, son ancienne petite amie partie depuis vivre à Paris.

Ari dure le temps d’un congé maladie, pendant lequel le jeune homme confronte son choix de démissionner à la réalité de sa vie et de celle de ceux qui l’entourent. Il squatte à droite et à gauche, renoue avec ses amis d’enfance et constate qu’autour de lui personne ne s’en sort tellement bien. Il y a ceux qui se sont embourgeoisés, se sont mariés et ont eu des enfants. A l’autre bout du spectre s’épanouissent les glandeurs, les fumeurs de joints et les artistes.

Il vous reste 58.25% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.