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La compagnie aérienne Corsair, spécialiste des liaisons vers les territoires d’outre-mer, retrouve des couleurs. Au terme de son exercice 2024-2025, cloturé le 30 septembre, elle a dégagé un bénéfice pour la deuxième année de suite. Son résultat net s’est élevé à 15,2 millions d’euros contre 1,1 million d’euros un an plus tôt, tandis que son résultat d’exploitation, qui illustre la bonne santé recouvrée de la compagnie, s’est établi à 26,4 millions d’euros. Le tout pour un chiffre d’affaires de 712 millions d’euros, 11 millions de plus que l’exercice précédent. Un bilan qualifié de « tout à fait satisfaisant » par Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair.
Il faut dire que la compagnie aérienne revient de loin. Au printemps 2024, sa rivale Air Caraïbes avait assigné Corsair en référé pour obtenir, comme elle s’en indignait à l’époque, « la publication des comptes de Corsair, qui ne l’ont jamais été ». Plus encore que cette publication, ce sont les modalités financières du plan de restructuration de la compagnie présidée par M. de Izaguirre qui avait suscité l’ire de ses rivales Air Caraïbes et French Bee, les deux compagnies du groupe Dubreuil, ainsi que celle d’Air Austral.
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9 commentaires
Je me demande comment Corsair a réussi à se differentié pour absorber cette hausse des revenus.
Probablement en ciblant un public prêt à payer plus pour des services premium.
C’est une excellente nouvelle pour Corsair. La montée en gamme semble avoir payé, et c’est encourageant pour le secteur aérien dans son ensemble.
Restons prudents, car la concurrence reste forte. Les autres compagnies ne vont pas se laisser faire.
Oui, surtout après les années difficiles. Cela montre que la stratégie de repositionnement peut fonctionner.
15,2 millions d’euros de bénéfice, c’est bien, mais cela reste très faible par rapport aux géants du secteur. Corsair a encore du chemin à faire.
C’est vrai, mais ils ont progressé de manière significative. L’objectif est sans doute la stabilité avant tout.
La reprise de Corsair est remarquable, surtout après les tensions juridiques avec les concurrents. Le secteur aérien est vraiment un monde impitoyable.
Effectivement, mais ces rivalités ne datent pas d’hier. C’est une compétition permanente.