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Malgré les critiques contre sa gestion et ses méthodes, les appels à sa démission et les manœuvres pour tenter de l’évincer, rien n’y fait : Vincent Labrune parvient, pour l’instant, à se maintenir à son poste. Le contesté président de la Ligue de football professionnel (LFP) résiste encore et toujours à ses détracteurs, grâce au soutien d’une majorité de présidents de clubs de Ligue 1, qui s’efforcent de faire barrage à ceux qui voudraient le renverser. Récemment, les anti-Labrune ont essuyé des échecs, coup sur coup, lors de deux élections internes, ce qui les a empêchés d’accroître leur poids dans les instances dirigeantes.
La dernière en date, qui s’est jouée jeudi 2 octobre, visait à désigner le nouveau président du collège de Ligue 1 de la LFP. Deux candidats se faisaient face : le président du Paris FC, Pierre Ferracci, et celui de Lille, Olivier Létang, qui l’a finalement emporté avec dix voix contre sept (il y a eu une abstention), lors d’un vote à bulletin secret. Ce dénouement a réjoui M. Labrune, qui s’est démené, en coulisse, pour soutenir M. Létang, jugé plus conciliant que M. Ferracci – ce dernier n’ayant jamais caché ses désaccords sur la manière dont l’ex-président de l’Olympique de Marseille (OM) dirige le football français depuis 2020.
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10 commentaires
Les manoeuvres politiques au sein de la LFP deviennent de plus en plus transparentes. Les clubs doivent-ils vraiment s’en mêler ?
Certains présidents semblent plus intéressés par leur propre pouvoir que par l’avenir du football français.
Les tensions au sein de la LFP semblent loin de se calmer, mais Vincent Labrune mené son jeu habilement cette fois. On verra si cette stratégie sera durable.
Il n’est pas certain que cette victoire soit définitive, les opposants peuvent revenir à la charge.
Le soutien des clubs semble s’être légèrement érodé, comment Labrune compte-t-il regagner leur confiance ?
Les élections internes confirment que l’équilibre des forces est fragile. La LFP traite-t-elle réellement les problèmes de fond à l’origine de ces divisions ?
Les réformes promises seront-elles suffisamment convaincantes pour apaiser les tensions ?
Olivier Létang remporte cette bataille, mais rien ne garantit qu’il soutiendra Labrune à long terme. Cette victoire pourrait être temporaire.
Les alliances changent vite dans le football, surtout avec des enjeux aussi importants.
Si Labrune parvient à maintenir son poste, faudra-t-il voir cela comme une victoire pour le football ou simplement pour son camp ?