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Comme pour toutes les commissions d’enquête parlementaires, le président qui en dirige les débats est doté du pouvoir de convocation. Espérant retrouver la sérénité nécessaire à la bonne tenue de la commission consacrée à « la neutralité, [au] fonctionnement et [au] financement de l’audiovisuel public », son président, le député Jérémie Patrier-Leitus (Calvados, Horizons), a décidé de ne plus convoquer personne, au moins jusqu’au 6 janvier 2026, date à laquelle se tiendra le prochain bureau de la commission d’enquête. Jérémie Patrier-Leitus devait ainsi annoncer, dans un communiqué de presse envoyé dans la soirée du lundi 22 décembre, qu’il suspend les convocations pour les deux prochaines semaines.
Alors que les critiques suscitées par la tonalité des questions posées par le rapporteur, le député ciottiste Charles Alloncle (Hérault, Union des droites pour la République), depuis le début des auditions, le 25 novembre, sont nombreuses, celles-ci ont redoublé depuis la mi-décembre. A la suite des auditions des journalistes Thomas Legrand et Patrick Cohen, jeudi 18 décembre, l’exploitation qui en est faite sur les réseaux sociaux par M. Alloncle est montée d’un cran ; elle est par ailleurs soutenue à coups de posts sur X par plusieurs élus et personnalités d’extrême droite dans des charges répétées contre l’audiovisuel public.
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21 commentaires
Comment cette pause pourrait-elle influencer la perception publique de cette commission d’enquête?
Elle pourrait être perçue comme un manque de rigueur, mais aussi comme un effort pour éviter un spectacle médiocre.
Serait-ce le bon moment de repenser le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public?
La crise actuelle montre qu’une réflexion approfondie est nécessaire, mais elle doit se faire dans le calme.
La décision de suspendre les convocations est-elle un signe de faiblesse ou une preuve de sagesse politique?
C’est probablement une mesure de précaution pour éviter que les débats ne tournent au naufrage.
Suspendre les convocations semble être une mesure prudent, mais sera-t-elle suffisante pour calmer les tensions?
Difficile à dire, mais c’est un premier pas vers une approche plus apaisée.
Intéressant de voir comment cette suspension pourrait affecter le déroulement de l’enquête sur l’audiovisuel public. Espérons que cela permettra effectivement un retour à l’apaisement.
Restons attentifs aux prochaines séances pour voir si cette pause aura l’effet escompté.
Oui, la tonalité des questions posées a clairement divisé l’opinion. Il est important de maintenir un débat constructif.
La neutralité de l’audiovisuel public est-elle réelle ou mercurielle? Cette enquête en donne-t-elle une image contrastée?
Les questions posées laissent transparaître des opinions divergentes, ce qui peut nuire à la perception de neutralité.
Cette décision marque-t-elle un recul par rapport à l’objectif initial de l’enquête? Les critiques étaient-elles trop virulentes?
Il est probable que les tensions aient rendu nécessaire une pause, mais l’enquête doit reprendre avec un ton plus mesuré.
Quelle est l’importance réelle de cette commission d’enquête pour l’avenir de l’audiovisuel public? Les débats récents montrent-ils des failles structurelles?
Les divergences mises en lumière reflètent peut-être des divergences plus profondes sur le rôle de l’audiovisuel public.
Quelles leçons peut-on tirer de l’exploitation des auditions sur les réseaux sociaux? Cela posé des problèmes similaires?
Les réseaux sociaux amplifient souvent les polémiques, ce qui rend les débats encore plus polarisés.
Les critiques contre le rapporteur sont-elles justifiées ou excessives? Comment les évaluer de manière objective?
Il est difficile de trancher sans connaître tous les détails, mais les réactions montrent une certaine exaspération.