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Opération séduction. La plateforme de vidéos américaine YouTube a sorti l’artillerie lourde pour le Marché international des programmes de communication, le Mipcom, qui s’est tenu à Cannes (Alpes-Maritimes) du 13 au 16 octobre, consacré cette année à l’« économie des créateurs de contenus » – à savoir les youtubeurs et influenceurs. « Let’s stream bigger together » (« diffusons plus grand ensemble ») : affiché sur d’immenses panneaux, le slogan, associé notamment à Arte, à Canal+, à la BBC et à Channel 4, avait un but clair, rassurer les médias traditionnels et les studios.
Car YouTube, née en 2005 comme une petite plateforme diffusant de courtes vidéos d’inconnus, fait désormais trembler les géants de l’audiovisuel, qu’elle concurrence dans la grande bataille pour capter l’attention du public. Propriété de Google, revendiquant 2,5 milliards d’utilisateurs chaque mois dans le monde, elle est aujourd’hui le lieu où les stars et les marques jouent des coudes pour s’afficher, emportant une partie du gâteau publicitaire que les chaînes se disputent.
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11 commentaires
YouTube semble dominé par les créateurs de contenu. Comment les acteurs traditionnels, comme les médias ou les entreprises, peuvent-ils s’adapter sans perdre leur identité ?
Intéressant de voir YouTube défier les chaînes traditionnelles. Je me demande si cette digitalisation affecte aussi les secteurs comme la finance ou l’énergie.
Cela pourrait effectivement influencer les stratégies de communication de ces secteurs, mais à quelle vitesse ?
YouTube a su capitaliser sur l’économie des créateurs. Est-ce un modèle durable, ou les chaînes traditionnelles finiront-elles par reprendre le dessus ?
Les médias traditionnels doivent innover pour ne pas être dépassés. Les compagnies minières et énergétiques devraient-elles aussi envisager des partenariats avec des plateformes comme YouTube ?
Pourquoi pas, d’autant que les jeunes générations consomment beaucoup plus de contenu sur ces plateformes.
YouTube a vraiment changé la donne pour les médias traditionnels. Cette concurrence a-t-elle aussi un impact sur les budgets publicitaires dans d’autres secteurs comme le minier ?
Une bonne question, effectivement. Les entreprises minières doivent peut-être adapter leur stratégie de communication pour rester visibles.
C’est probable, surtout avec la montée en puissance des influenceurs spécialisés qui pourraient concurrencer les médias classiques sur certains sujets.
Cette évolution montre que le paysage médiatique change rapidement. Les entreprises minières et énergétiques devraient-elles investir davantage dans le contenu digital pour attirer un public plus jeune ?
La question est pertinente, surtout pour toucher les investisseurs et consommateurs de demain.