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Etienne et Martin le concèdent, la dernière heure de cours de physique-chimie a paru bien longue, ce mardi 25 novembre. La faute au festival Montagne en scène, coché de longue date dans leur agenda, qu’il fallait vite rejoindre à la sortie du lycée Henri-IV, à Paris. Cette fois, pas question de se retrouver au fond de l’imposante salle du Grand Rex, qui accueille les projections parisiennes de cet événement depuis 2013.
En habitués, les deux copains veulent profiter au mieux de leur « shoot d’adrénaline » et des quatre heures de sensations fortes promises par les films du soir, tout en altitude. Au programme, de l’alpinisme, de l’escalade, du ski freeride et même un peu de parapente. Vertiges et palpitations garantis. « Des performances incroyables qu’on vit comme si on était embarqués avec eux, c’est très grisant », confirment les deux amis de terminale, qui ont déjà prévu d’expérimenter à leur tour l’ivresse des cimes avec l’ascension du mont Chaberton, dans les Hautes-Alpes (3 131 mètres d’altitude), en mai 2026, quand les notes ne compteront plus pour Parcoursup.
Avec près de 200 dates partout en France jusqu’à fin janvier, Montagne en scène connaît un succès grandissant ces dernières années. « Au-delà de la beauté des paysages, ce sont surtout des histoires inspirantes, portées par des gens qui osent dépasser leurs limites. Pas besoin d’être un passionné de montagne pour apprécier », explique Cyril Salomon, 38 ans, cofondateur de l’événement, biberonné aux grands récits d’alpinistes. Il était encore étudiant à HEC lorsqu’il eut l’idée, pour son projet de fin d’études, d’un festival de film pour « apporter la montagne à Paris ».
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4 commentaires
Les films de montagne sont une bonne introduction, mais l’ascension réelle est une expérience complètement différente.
Mais comment faisaient les alpinistes avant les réseaux sociaux? L’adrénaline était-elle aussi bien documentée?
Intéressant de voir comment l’alpinisme attire les jeunes urbains. Peut-être une façon de retrouver l’aventure dans un monde de plus en plus connecté.
Espérons que cette passion pour la montagne ne se traduise pas par une sur fréquentation des sites naturels.