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Le 17 juillet 2025, au moment où il annonçait triomphalement un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le président américain Donald Trump remerciait Massad Boulos, mettant la lumière sur son conseiller pour l’Afrique, qui est également le beau-père d’une de ses filles.
« Le Monde Afrique » s’est entretenu avec l’homme d’affaires américano-libanais. Celui-ci est revenu sur les priorités de la diplomatie américaine à l’égard du continent africain : « Nous sommes passés de l’aide au commerce ».
Depuis le début du second mandat de Donald Trump, les États-Unis renforcent leur présence en Afrique, notamment dans le secteur minier, afin de contrer la présence et la domination chinoise. Cette approche transactionnelle, accompagnée d’un rôle de médiateur dans l’est de la RDC, place la dimension économique au cœur de la diplomatie américaine. « Quand vous avez la paix et la stabilité, vous obtenez la prospérité » a expliqué Massad Boulos.
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L’Afrique possède d’immenses réserves de minéraux stratégiques. Les États-Unis ont tout intérêt à renforcer leur présence sur le terrain pour sécuriser ces approvisionnements.
Mais à quel prix pour les populations locales ?
Le secteur minier africain attire les puissances mondiales. Les États-Unis veulent-il juste concurrencer la Chine ou développer durablement ces ressources ?
Massad Boulos semble jouer un rôle clé dans cette nouvelle stratégie. Ses liens avec Trump ne manqueront pas d’alimenter les débats sur les conflits d’intérêts.
Intéressant de voir comment les États-Unis réorientent leur stratégie en Afrique, en mettant l’accent sur les relations économiques plutôt que sur l’aide traditionnelle. Cela pourrait effectivement stimuler les investissements dans les secteurs minier et énergétique.
Oui, mais il faut voir si cela profite réellement aux pays africains ou seulement aux intérêts américains.
L’Afrique de l’Est, avec ses gisements de lithium et de cobalt, est au cœur des enjeux géopolitiques actuels. Les États-Unis semblent prendre cette course très au sérieux.
La paix et la stabilité sont bien sûr essentielles, mais cela ne garantit pas la prospérité si les ressources sont exploitées sans bénéfice local.
C’est un point crucial que beaucoup oublient dans ce genre de discours.
Le passage de l’aide au commerce est une approche pragmatique, mais elle suppose que les Africains en tirent aussi des bénéfices à long terme.
C’est là que le bât blesse souvent, les inégalités persistent malgré les grands discours.
Les accords de paix sont souvent rapportés comme des victoires diplomatiques, mais on se demande quels intérêts скрыются derrière ces médiations.
Tout à fait, surtout quand des liens familiaux avec le président sont impliqués.