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Que retenez-vous de l’étude sur les marchés des drogues, financée par la Mildeca, plaçant celui de la cocaïne devant celui du cannabis ?
Le principal enseignement concerne l’essor des drogues stimulantes, au sens large du terme, incluant la cocaïne et les drogues de synthèse. On constate une augmentation massive, avec des produits qui ont dépassé le cercle restreint des consommateurs d’il y a encore dix-quinze ans. Aujourd’hui, les drogues stimulantes sont diffusées dans tous les milieux socioprofessionnels, dans tous les recoins du territoire. Elles sont plus accessibles, puisque tous les réseaux en vendent. Il faut ajouter à cela le fait que les consommateurs ont un niveau de connaissance insuffisant sur les risques qu’ils prennent. D’autant que cela peut entraîner des formes d’addiction qu’on sait insuffisamment prendre en charge. Notamment, il n’existe pas de traitement de substitution pour ces drogues, comme on en a pour l’héroïne.
Quelle est l’ampleur des conséquences sanitaires de cette diffusion sans précédent de la cocaïne en France ?
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16 commentaires
Ces chiffres sur la cocaïne sont alarmants. Il faudrait un engagement plus fort pour prévenir et éduquer sur les dangers.
Tout à fait d’accord, la prévention est essentielle. Les campagnes actuelles ne semblent pas assez efficaces.
Et puis, la diffusion dans tous les milieux complique la tâche des autorités.
Il est dangereux que les consommateurs ignorent les risques. L’éducation doit être renforcée dès l’école.
La cocaïne est partout, même là où on ne s’y attend pas. Il faut des actions ciblées dans tous les milieux.
Les drogues stimulantes sont devenues un fléau. Quel est le rôle des médias dans cette diffusion ?
Les drogues synthétiques sont vraiment sous-estimées. Leur accessibilité pose problème.
Exact, et les réseaux de vente se diversifient de plus en plus.
Les jeunes ne sont plus les seuls concernés. La cocaïne touche désormais toutes les générations.
C’est bien ce qui rend la situation encore plus complexe.
Les conséquences sanitaires risquent d’être lourdes. Pourquoi ne pas investir davantage dans la recherche de traitements ?
La cocaïne devant le cannabis, c’est une tendance inquiétante. Les politiques de lutte contre les drogues doivent évoluer.
Absolument, il faut revoir les stratégies de prévention.
Pourquoi les traitements de substitution n’existent pas pour ces drogues ? Des recherches sont-elles en cours ?
Ces données montrent que les politiques actuelles ne suffisent pas. Il est temps d’agir différemment.
Oui, l’approche actuelle est clairement insuffisante.