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A deux semaines de l’ouverture de la 30e conférence mondiale sur le climat (COP30), à Belem (Brésil), l’heure est au bilan de l’action climatique. Celui que dresse l’ONU Climat, mardi 28 octobre, est mitigé, et susceptible de donner lieu à une lecture optimiste ou pessimiste. D’un côté, les plans climat de 98 pays – déjà soumis ou simplement annoncés – induisent pour la première fois une baisse mondiale des émissions de gaz à effet de serre dans les dix prochaines années. De l’autre, les Etats sont toujours très loin de limiter le réchauffement à 1,5 °C, – l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris –, et une majorité de grands pollueurs n’ont toujours pas soumis formellement de nouveaux engagements.

« Nous sommes entrés dans une nouvelle ère d’action et d’ambition en matière de climat. Les pays fixent des objectifs climatiques nationaux, et des plans pour les atteindre, dont le rythme et l’ampleur diffèrent de tout ce qui a été fait auparavant », s’est félicité Simon Stiell, le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

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12 commentaires

  1. L’optimisme affiché par l’ONU semble exagéré. Les chiffres montrent que nous sommes toujours en route vers un réchauffement de 2,5 à 3°C.

  2. Pourquoi les grands pollueurs tardent-ils tant à soumettre de nouveaux engagements ? La COP30 serait-elle une échéance suffisamment incitative ?

  3. Claire Bernard le

    La baisse des émissions annoncée est une avancée, mais elle devrait être plus rapide et plus radicale. Les secteurs industriels comme le mining devraient être les premiers concernés.

    • Camille Thomas le

      Vrai, mais les mines jouent un rôle clé dans la transition énergétique, notamment pour les métaux critiques. Il faut trouver un équilibre.

  4. Les plans climatiques de 98 pays sont une bonne nouvelle, mais l’absence de participation des grands pollueurs est inquiétante. Comment inverser la tendance ?

  5. Les progrès annoncés sont encourageants, mais il semble que l’effort collectif reste largement insuffisant pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris. Comment les États peuvent-ils renforcer leurs engagements avant la COP30 ?

  6. La COP30 sera-t-elle le moment où les États enfin alignent leurs actions sur leurs discours ? J’en doute, mais j’espère me tromper.

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