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Sous la verrière de la Station F, à Paris, la foule se presse dans les salles de conférences. Ce mardi 9 décembre, à l’occasion de la deuxième édition du salon Paris Creator Week, les professionnels de l’influence marketing se sont réunis pour converser, étoffer leur réseau et écouter des stars du milieu, de Lena Situations à Joyca, en passant par Juju Fitcats.
Parmi les invités, cependant, se trouve aussi un gendarme, en tenue, arme de service à la ceinture. Frédéric Hommel est chargé de représentation cybercriminalité. Il est venu parler du travail qu’il mène depuis deux ans pour le commandement du ministère de l’intérieur dans le cyberespace sur les dangers encourus par les influenceurs, une préoccupation grandissante chez ces derniers.
Un « calendrier de l’Avent » de cibles à harceler
Outre le cyberharcèlement et les arnaqueurs en ligne, le gendarme évoque auprès du Monde l’existence de « clubs » masculinistes agissant sur le dark Web et visant explicitement des influenceuses. Un « calendrier de l’Avent » a même été lancé par l’un de ces groupes, raconte-t-il. A chaque jour sa cible. L’identification des harceleurs reste difficile. D’autant que M. Hommel l’affirme : « Cela peut être n’importe qui. »
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12 commentaires
Très intéressant de voir à quel point la sécurité devient un enjeu central pour les influenceurs. J’espère que les mesures prises seront efficaces.
Les influenceurs devraient vraiment renforcer leur protection en ligne.
Oui, mais avec la croissance des réseaux sociaux, les risques ne font qu’augmenter.
La présence d’une arme de service à la ceinture d’un gendarme lors d’une conférence sur l’influence est un symbole fort. Les menaces doivent être réelles.
Oui, cela montre que la situation est devenue très sérieuse.
Le cyberharcèlement est un problème grave, mais c’est surprenant de voir ces groupes masculinistes cibler explicitement les influenceuses. Quelle est la motivation derrière ça ?
Ces groupes cherchent probablement à semer la peur et le chaos pour attirer de nouveaux membres.
C’est une forme de misogynie organisée, souvent liée à des mouvements extrémistes en ligne.
Un gendarme spécialisé en cybercriminalité à une conférence sur les influenceurs, c’est une preuve que le phénomène est pris au sérieux par les autorités. Enfin !
C’est une avancée, mais il faut encore des actions concrètes, pas juste des discours.
Un « calendrier de l’Avent » pour harceler des influenceuses, c’est quand même glaçant. J’espère que la justice réagira rapidement.
Malheureusement, ce genre de campagne est souvent difficile à traquer.