cent soixante et onze membres de la flottille pour Gaza, dont des Français et Greta Thunberg, ont été expulsés vers la Grèce et Slovaquie

Plusieurs membres suisses de la flottille pour Gaza, de retour dans leur pays après l’interception de leur bateau mercredi, avant leur incarcération, puis leur expulsion d’Israël, ont dit, dimanche, avoir été soumis à « des conditions de détention inhumaines », rapporte l’agence de presse Reuters.

« Les participants ont dénoncé les conditions de détention inhumaines et les traitements humiliants et dégradants subis lors de leur arrestation et de leur incarcération : privation de sommeil, manque d’accès à l’eau et à la nourriture, absence de soins, violences verbales et psychologiques », écrit le groupe Waves of Freedom dans un communiqué. « Plusieurs d’entre eux témoignent également d’avoir été maintenus menottés pendant de longues heures, sans aucune justification. Giflés, battus et enfermés dans une cage pour certains », poursuit le groupe, qui déclare qu’« une déclaration plus détaillée sera rendue publique dès le retour du reste des personnes illégalement incarcérées, afin de documenter les exactions et traitements subis ».

Dix-neuf ressortissants suisses se trouvaient à bord de bateaux de la flottille de dizaines de navires qui tentaient d’acheminer de l’aide à Gaza, sous blocus israélien. Dix sont toujours incarcérés en Israël, selon Waves of Freedom.

Reuters rapporte qu’Israël n’a pas commenté ces nouvelles allégations pour le moment, mais que le ministère des affaires étrangères israélien avait auparavant qualifié de « mensonges absolus » les informations selon lesquelles des détenus ont été maltraités. L’agence de presse britannique écrit également qu’Israël a assuré, dimanche, que les droits des militants étaient « pleinement respectés », qu’aucune force physique n’avait été utilisée et que tous les détenus avaient eu accès à l’eau, à la nourriture et aux toilettes.