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Le Danemark interdit les vols de drones civils après une nouvelle incursion d’objets volants au-dessus de sites militaires

Le Danemark va interdire tous les vols de drones civils sur son territoire la semaine prochaine, entre lundi et vendredi, pour assurer la sécurité du sommet de l’Union européenne qui réunira les chefs de gouvernement à Copenhague, a annoncé, dimanche, le ministère des transports. Les survols de drones non identifiés dans l’espace aérien danois depuis le 22 septembre ont entraîné la fermeture de plusieurs aéroports, le Danemark laissant entendre une possible implication russe dans ces événements.

De nouveaux drones ont notamment été observés au-dessus de plusieurs sites militaires au Danemark pendant la nuit de samedi à dimanche, pour la deuxième journée d’affilée, a annoncé, dimanche 28 septembre, l’armée danoise. La police a, pour sa part, confirmé qu’« un à deux drones » avaient été observés vendredi soir à proximité et au-dessus de la base militaire de Karup, la plus grande du pays, qui abrite tous les hélicoptères des forces armées, la surveillance de l’espace aérien, l’école de pilotage et les fonctions de soutien.

L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a renforcé sa vigilance dans la Baltique à la suite des intrusions, a par ailleurs déclaré un porte-parole de l’alliance de défense. Ces mesures renforcées comprennent le déploiement de multiples plateformes de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, ainsi qu’au moins une frégate de défense aérienne, dans la région à l’ouest de la Russie, a déclaré Martin O’Donnell, porte-parole de l’Alliance atlantique, lors d’une conférence de presse tenue dans la nuit de samedi à dimanche.

Nouvelle attaque massive de la Russie en Ukraine, au moins quatre morts à Kiev

Des bâtiments résidentiels détruits à la suite d’une attaque aérienne russe dans la banlieue de Kiev, le 28 septembre 2025.

L’Ukraine a accusé, dimanche, la Russie d’avoir lancé dans la nuit une attaque massive avec des centaines de drones et missiles qui ont fait au moins quatre morts, dont une fillette de 12 ans, et des dizaines de blessés.

Ces nouveaux bombardements surviennent après que Moscou a mis en garde les puissances de l’OTAN contre toute réaction aux incursions présumées dans leur espace aérien et que l’Ukraine dit avoir reçu son premier système antiaérien Patriot donné par Israël.

Les efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre ont échoué, la Russie se disant déterminée à poursuivre son offensive. « Moscou veut continuer à se battre et à tuer et ne mérite que la pression la plus sévère de la part du monde entier », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la suite des frappes qui ont duré douze heures.

Nicolas Sarkozy dénonce un « complot » ; Emmanuel Macron défend l’indépendance de la justice

L’ancien président français Nicolas Sarkozy au Parc des Princes, avant le match de Ligue 1 opposant le Paris Saint-Germain à l’AJ Auxerre, le 27 septembre 2025.

Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’espère « en aucun cas » être gracié, dans un entretien au Journal du dimanche publié samedi 27 septembre au soir. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, jeudi, l’ancien président à cinq ans de prison avec incarcération prochaine pour avoir « laissé ses plus proches » collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne victorieuse de 2007.

« Pour être gracié, il faut accepter sa peine, et donc reconnaître sa culpabilité. Jamais je ne reconnaîtrai ma culpabilité pour quelque chose que je n’ai pas fait. Je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour faire reconnaître mon honnêteté », a déclaré l’ancien chef de l’Etat, en concluant d’un « je vaincrai ».

Interrogé sur l’exécution provisoire dont est assortie sa peine de cinq ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt à effet différé, Nicolas Sarkozy déclare qu’il s’attendait « à tout, mais pas à cela ». « Toutes les limites de l’Etat de droit ont été violées. C’est tellement invraisemblable. Même dans ses réquisitions pourtant violentes, le PNF [Parquet national financier] ne l’avait pas demandé ! », relève-t-il.

Alors que la magistrate parisienne ayant prononcé la condamnation de Nicolas Sarkozy fait l’objet de menaces, l’Elysée a également réagi, dimanche. « L’Etat de droit est le socle de notre démocratie. L’indépendance de l’autorité judiciaire, son impartialité comme la protection des magistrats qui la rendent, en sont les piliers essentiels », a pour sa part écrit sur X Emmanuel Macron.

Avant de poursuivre : « Les attaques et menaces de mort, anciennes ou récentes, contre plusieurs magistrats sont inadmissibles ; c’est pourquoi j’ai demandé au ministre de la justice et au ministre de l’intérieur, dès leur survenance, que leurs auteurs soient identifiés pour être très rapidement poursuivis ». « Les décisions de justice peuvent être commentées ou critiquées dans le débat public mais toujours dans le respect de chacun », dit-il encore.

Deux enquêtes ont été ouvertes, vendredi 26 septembre, par le parquet de Paris à la suite de « messages menaçants » visant la magistrate parisienne ayant prononcé jeudi la condamnation de l’ancien président à cinq ans de prison, avec incarcération prochaine. Le Syndicat de la magistrature avait dénoncé, dimanche matin, le silence « assourdissant » du président Emmanuel Macron concernant les menaces dont est la cible la présidente du tribunal qui a condamné l’ancien chef de l’Etat.

Depuis l’université de rentrée du MoDem, l’ancien premier ministre François Bayrou a pour sa part estimé, dimanche, que « si on adopte la généralisation du principe de l’exécution provisoire, ça veut dire qu’il n’y a plus d’appel possible ». « Je trouve qu’il faut protéger les juges. (…) Je trouve qu’il faut respecter les décisions, mais qu’on a le droit de se poser des questions sur une disposition qui est l’exécution provisoire », a-t-il considéré.

Nucléaire : l’Iran dénonce le retour des sanctions de l’ONU, les Européens veulent croire en la diplomatie

L’Iran a dénoncé, dimanche 28 septembre, comme « injustifiable » le rétablissement des sanctions de l’ONU à son encontre, dix ans après leur levée, en plein désaccord avec les Occidentaux sur son programme nucléaire.

Un bureau de change à Téhéran, le 28 septembre 2025.

La monnaie nationale iranienne, le rial, a atteint un plus bas historique face au dollar après l’annonce des sanctions, selon des sites de suivi des changes : un dollar s’échangeait, selon le taux informel au marché noir, à environ 1,1 million de rials, contre environ 900 000 rials, début août. Allant d’un embargo sur les armes à des mesures économiques, les lourdes sanctions ont été rétablies, samedi, après un feu vert du Conseil de sécurité consécutif à l’échec des négociations.

« Toute action visant à porter atteinte aux intérêts et droits du peuple d’Iran fera l’objet d’une réponse ferme et appropriée », a déclaré pour sa part le ministère des affaires étrangères iranien, dimanche, au lendemain du rappel par Téhéran de ses ambassadeurs en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. Le ministère a dénoncé le retour « injustifiable » des sanctions « illégales ». Le rétablissement des sanctions de l’ONU contre Téhéran ne doit pas signifier « la fin de la diplomatie avec l’Iran », a quant à elle souligné dimanche la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, à l’unisson des chancelleries de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni.

Mondiaux de cyclisme : Pogacar conserve son titre de champion du monde ; Vallières offre au Canada son premier sacre

Tadej Pogacar est entré un peu plus dans la légende en conservant son titre de champion du monde avec une attaque à 104 kilomètres de l’arrivée, dimanche, lors des Mondiaux de cyclisme à Kigali, les premiers en Afrique, disputés dans une ambiance exceptionnelle. Le Slovène, qui a fait les 66 derniers kilomètres en solo, s’est imposé avec 1 minute et 28 secondes d’avance sur le Belge Remco Evenepoel au terme d’un parcours exceptionnellement difficile de 267 kilomètres. L’Irlandais Ben Healy complète le podium.

La veille, la Canadienne Magdeleine Vallieres a créé une immense surprise en devenant championne du monde de cyclisme sur route, à Kigali, où elle a devancé la Néo-Zélandaise Niamh Fisher-Black et l’Espagnole Mavi Garcia. Issue d’une échappée de dix coureuses, la Canadienne de 24 ans a profité du surplace de toutes les favorites, dont la Française Pauline Ferrand-Prévot, qui se sont neutralisées avant de se réveiller trop tard pour rattraper la tête de la course.

La coureuse canadienne Magdeleine Vallières célèbre sa victoire lors des Championnats du monde de cyclisme sur route à Kigali, au Rwanda, le 27 septembre 2025.

Chez les hommes, Julian Alaphilippe n’aura pas eu le temps de s’illustrer sur les routes rwandaises. Figure solaire et combative du cyclisme français, il a mis pied à terre après seulement quelques kilomètres de la course en ligne des Mondiaux sur route organisés à Kigali, dimanche 28 septembre.

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