CAN 2025 : le Sénégal impressionne contre le Botswana, la République démocratique du Congo sauvée par un dysfonctionnement de la VAR

Le Sénégal n’est pas du genre à rater son entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Depuis son absence de l’édition 2013 et son retour dans la compétition continentale lors de la suivante, la sélection des Lions de la Teranga remporte toujours son premier match du tournoi. Elle y est de nouveau parvenue sans coup férir, mardi 23 décembre, face au Botswana (3-0) dans le stade Ibn-Batouta de Tanger (Maroc).

L’équipe de Pape Thiaw, premier adversaire de la France à la Coupe du monde 2026, aurait même pu s’imposer bien plus largement sans les douze arrêts réalisés par Goitseone Phoko, l’épatant gardien botswanais. Elle s’est « contentée » des trois buts inscrits par Nicolas Jackson (40ᵉ, 58ᵉ), l’attaquant du Bayern Munich, et Cherif Ndiaye (90ᵉ). Les Lions de la Teranga ont ainsi, au cours de cette première rencontre, assumé le statut de grands favoris qu’ils partagent avec le Maroc, pays hôte de cette 35ᵉ édition de la CAN.

Vainqueur pour la première fois de la compétition en 2021, le Sénégal souhaite rectifier le tir après une élimination précoce, dès les huitièmes de finale, lors de la CAN 2023, en Côte d’Ivoire. Pour cela, la sélection sénégalaise, toujours emmenée par Sadio Mané, peut compter sur une profondeur de banc assez remarquable : remplaçants, le Monégasque Lamine Camara et le Parisien Ibrahim Mbaye ont ainsi fait leur entrée en deuxième période.

La RDC sauvée par un problème technique

Plus tôt, le premier match de cette troisième journée de la CAN a été remporté par la République démocratique du Congo face au Bénin (1-0), à Rabat. Poussive, la RDC a bénéficié du coup du sort qui s’est abattu sur son adversaire : à l’heure de jeu, l’arbitre de la rencontre, Abongile Tom, aurait pu octroyer un penalty aux Béninois à la suite d’une main de Chancel Mbemba, le capitaine congolais, dans sa surface. Seulement, l’homme au sifflet n’avait pas repéré cette faute et la liaison avec l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) a dysfonctionné à ce moment précis de la rencontre.

Auparavant, l’arbitre sud-africain avait refusé un but à Cédric Bakambu et la RDC grâce à l’intervention d’une VAR cette fois fonctionnel. A la 74ᵉ minute, soit quinze minutes après la main de Chancel Mbemba, l’arbitre faisait signe aux joueurs que le lien technique avait été rétabli. « Une main dans la surface qui aurait dû être sanctionnée d’un penalty, a soupiré Gernot Rohr, le sélectionneur du Bénin après le match. Je regrette ces problèmes technologiques, (…) c’est dommage pour un si grand tournoi. »

Le match, qui avait débuté dans un stade Al-Medina quasi vide, s’est terminé devant des tribunes bien plus remplies. Comme lors du match entre l’Egypte et le Zimbabwe, lundi soir, des billets gratuits avaient été distribués aux personnes présentes aux abords du stade pour en garnir les travées. A quinze minutes de la fin de la rencontre, le speaker annonçait la présence de 6 073 spectateurs dans l’écrin rabati… avant de se dédire et d’annoncer un nombre de 13 073. Hormis le match d’ouverture entre le Maroc et les Comores, dimanche soir, les organisateurs de la CAN peinent, en effet, à faire le plein des différentes enceintes en ce début de compétition.